La soirée se déroulait relativement bien. Iosef avait veillé à ce que tout se déroule parfaitement, comme toujours. S'il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas, c'était quand les filles faisaient n'importe quoi. Elles avaient tendance à énerver Alexeï. Et le but de Iosef était justement d'éviter qu'Alexeï soit de travers. Il n'avait pas envie de l'entendre s'énerver que ce soit sur lui ou sur quelqu'un d'autre. Iosef se souviendrait toute sa vie la manière dont il était entré à la Bratva, persuadé qu'il finirait avec une balle dans la tête tant le jeune homme était pataud à l'époque. Sa mère n'avait plus réussi à s'occuper de lui, le système ne se souciait pas d'un gamin laissé dans la rue. Si ça avait été le cas, où serait-il aujourd'hui ? Que ferait-il ? Serait-il l'un de ses hommes d'affaires qui se baladent en costume trois pièces toute la sainte journée avec le téléphone greffé à l'oreille ? Est-ce qu'il aurait une femme ? Des enfants ? Un chien dans une grande maison ? Ou alors il serait peut être mort d'une overdose ou assassiné parce qu'il devrait de l'argent à la mafia.
Chaque jour, il remerciait secrètement le ciel de lui avoir envoyé la Bratva. Il était fier d'être posté près de cet homme qu'il admirait et pour qui il ressentait un profond respect. Le jeune homme avait ressentit une grande fierté et il s'était juré de rendre son patron fier de lui. Il voulait imposer le respect rien que par sa présence, tout comme Alexeï le faisait. Il avait encore du chemin à faire avait d'être le quart de ce qu'était l'homme qu'il voyait comme un père qu'il lui manquait. Iosef savait bien qu'il ne serait jamais comme lui, mais un jour il finirait par arrêter de faire des bourdes plus grosses que lui. Il n'y avait jamais vraiment de grosses bêtises mais ça en restait tout de même. Comme la fois où le coup de feu était parti tout seul dans la jambe d'un de ses collègues. Bon, ce soir à, il avouait avoir bu trop de vodka et il s'était senti pousser des ailes. Le jeune garde du corps s'était vite calmé après avoir reçu une sacrée gueulante dans les oreilles. Il devait d'ailleurs se calmer.
Le grand blond s'étira, décidé à aller chercher la bonne bouteille de vodka bulgare que sa grand-mère lui avait offert. Il l'avait posé dans le bureau, non loin des petits sachets de drogues qui traînaient sur le meuble contre le mur. Il soupira doucement, allumant une cigarette avant de longer le couloir jusqu'au bureau. Il fut légèrement surprise de trouver la porte entrouverte, sachant parfaitement que cette porte restait toujours close. Personne n'avait vraiment le droit d'entrer dans cette pièce sans autorisation. Sûrement qu'il s'agissait du bras droit d'Alexeï. Doucement, il poussa la porte, surpris de trouver une des filles au lieu du bonhomme très proche de Alexeï.
« Hey !! »
Surprise la main dans un des sacs de pilules, elle se redressa en le faisant tomber. Iosef ne se préoccupa pas des pilules qui se répandaient sur le sol. L'expression terrifiée de la demoiselle montrait bien qu'elle allait passer un sale quart d'heure. Iosef venait de la prendre la main dans le sac en train de voler. À grands pas, il s'approcha d'elle et lui décocha une gifle si violente que sa lèvre s'en retrouva éclatée. Elle redressa le visage, du sang sur le menton, les larmes aux yeux. Son air de chien battu n'émouvait pas le cœur froid du bulgare. Il l'attrapa par les cheveux et la jeta dans le couloir avec violence.
Alexeï Fedorov
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Do it, but do it well !Alexeï avait le nez dans les livres de compte d’un de ses clubs en périphérie de la ville. Le brun pensait le fermer. Les fins connaisseurs préféraient se rendre directement en ville pour profiter des danseuses de l’Émerald. Ce club avait une très bonne réputation. Pourtant, le brun s’assurait d’avoir la crème de la crème dans chacun de ses clubs. Les clients étaient aussi bien servis en périphérie que dans les autres districts, mais tant pis. Ça faisait près d’un an que ce club avait du mal à faire ses chiffres d’affaire et il était dans le rouge depuis trois mois. Le chef de la mafia allait mettre son argent ailleurs. Il allait voir pour relocaliser les meilleures danseuses, vendre les danseuses étrangères sans papier et libérer celles qui allaient là volontairement. Aussi étrange que ça puisse paraître, il y avait certaines femmes qui étaient là de leur plein gré, car elles cherchaient un travail qui remportait en peu de temps.
L’homme referma son livre lorsqu’on frappa à la porte de son bureau. L’un de ses hommes entra pour lui annoncer que la jeune Luna n’avait pas passé le test. Alex soupira. Dommage, elle était réellement mignonne, elle en aurait fait bander plus qu’un. Elle lui aurait remporté beaucoup. Même que le brun avait pensé l’envoyer dans sa maison VIP avec sa clientèle privilégiée. Sauf qu’elle avait échoué le test. Alexeï s’en était douté dès leur première nuit ensemble. Elle n’avait pas la force mentale pour avoir sa place dans la Bratva. Le brun n’avait pas perdu plus de temps que nécessaire avec elle et avait demandé à l’un de ses proxénètes de s’en charger. « Bien. Combien elle vaut selon-toi ? » Le mafieux retira ses lunettes et fixa son homme de main. Ce dernier haussa les épaules. « Elle est jeune, elle est mignonne, elle ne parle pas beaucoup. 10 000$ facile. » Fedorov hocha lentement la tête et fit un signe vers la porte. « J’en veux 12 000$. Tu l’envoies où tu veux. » Sans ajouter un mot, son employé quitta la pièce.
Le vol. Iosef avait longtemps été un petit voleur des bas quartiers. Volant surtout pour se nourrir, se droguer. Il savait combien mettre la main dans le danger pouvait avoir un côté très excitant. Le jeune homme aimait l’excitation qui faisait vibrer son échine lorsqu’il sentait le danger approcher. Mais là, elle volait la famille, la Bratva. De quel droit ? Les filles ici se sentaient comme des objets, maltraitées et mésestimées. Enfin, pas toutes bien sûr. Dans le lot, il y avait toujours les filles qui attiraient les faveurs des hommes de mains de Fedorov. Elles avaient absolument tout. Et la plupart –quand elles se comportaient bien- avaient même le droit à de petits cadeaux. Donc, quand Iosef surprit la demoiselle en train de voler de la drogue, son sang ne fit qu’un tour. Alexeï l’avait convenablement –pour un mafieux hein- éduqué. Et Iosef, bien que gauche et parfois un peu idiot, appliquait à la lettre les enseignements. Aussi, la fille surprise se prit une volée, atterrissant de ce fait contre le mur.
Le grand blond quitta le bureau, apercevant son patron qui quittait son bureau. Le Fedorov à la tête de la Bratva devait surement se demander d’où venait tout ce bruit. Iosef avait grondé, l’intonation de sa voix s’était faite plus grave, plus dure. Tout ça ne présageait rien de bon. Un rictus satisfait se dessina sur les lèvres du bulgare lorsque la voleuse percuta Alexeï. Ça n’allait pas de mieux en mieux pour elle. Brutalement, elle percuta à nouveau le torse d’Iosef qui l’attrapa par les cheveux, agrippant ses racines pour qu’elle ne tente pas de fuir. L’homme n’était pas délicat quand il s’agissait de punir et il savait user de toutes les idées qui lui traversaient l’esprit. Le blonde haussa lourdement les épaules.
« Je ne sais pas ce qu’elle faisait dehors. Je l’ai trouvé la main dans un sac de pilules dans le bureau. »
Sans ménagement aucun, Iosef la jeta à plat ventre sur le sol avant de poser son pied sur son dos pour l’empêcher de bouger. Ni les pleurs ni les cris ne perçaient la carapace qui entourait son cœur. Dans ce genre de moment, une seule chose comptait. La Bratva. C’était une trahison aux yeux du grand blond et son cœur l’intimait de punir cette demoiselle qui avait la main lourde. Il appuya un peu plus sur son dos dans le but de l’écraser sur le sol.
« En Bulgarie, quand on attrape un voleur, on lui tranche les doigts. Pour qu’il apprenne et conserve une trace. »
L’homme leva les yeux vers son mentor et ami, attendant le moindre signe de sa part quant à la punition qu’il devait infliger à la demoiselle. Iosef savait de source sûre qu’Alexeï n’aimait pas trop abîmer les filles pour qu’elles ne deviennent pas repoussantes aux yeux des clients. Alors, Iosef rongeait son frein et faisait ce qu’on lui disait. Mais parfois, il mettait l’accent sur le fait qu’elles n’avaient pas besoin de toutes les parties de leur corps pour s’occuper des clients.
Alexeï Fedorov
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Do it, but do it well !Alexeï aimait particulièrement avoir le contrôle sur tout, c’était pour cette raison qu’il y avait des règles très claires à la Bratva. Surtout au niveau des filles qui se trouvaient dans le cercle privé d’Alexeï. Si cette petite garce était dehors, c’est que l’un de ses hommes de main l’avait fait sortir. Si c’était le cas, quelqu’un allait avoir de gros problèmes. C’était SES filles, c’était lui qui décidait qui les touchait et quand. Pour les baises rapides sans autorisation, il y avait les maisons privées aux quatre coins de la ville. Mais dans le QG c’était les filles-chouchous d’Alex. Iosef envoya valser la jeune femme au sol. Dans un premier temps, Fedorov s’accroupit près d’elle et la saisit par les cheveux pour lui relever la tête. « Qui t’a fait sortir ? » Sa voix était dure. Il n’avait pas envie ni l’intention de répéter sa question. Il devait savoir lequel de ses hommes méritaient une petite punition. « P-personne… » bafouilla-t-elle. Le mafieux poussa un profond soupir et mit une gifle à son tour à la femme avant de se redresser. Peu importe la manière, Alex aurait la réponse à sa question. Qui protégeait-elle ? Ce n’était pas un comportement normal. Habituellement, ces femmes détestaient les hommes de la Bratva et profitaient de la première occasion pour en dénoncer un. Avait-il droit à un début d’histoire d’amour entre cette pute et l’un de ses hommes ? En soit, ce n’était pas un problème. Ce qui le gênait c’est qu’on trame des choses dans son dos, sur son territoire.
Iosef aurait pu être un homme tout à fait charmant et exceptionnellement gentil s'il en avait reçu l'éducation adéquat. Dans l'ombre de sa vie, il ne soupçonnait pas qu'un vieil homme veillait à ce qu'il prenne la relève de la famille Grigorov, surtout dans son comportement. Loin de se douter de ce qu'il s'était tramé autour de lui, le jeune homme avait été élevé par un homme dur mais juste. Il imposait des règles mais laissait de la liberté tant que les règles n'étaient enfreintes. Et Iosef savait parfaitement lui montrer qu'il n'était pas le genre d'élève à se relâcher. Bien que gauche par moment, le Bulgare faisait des efforts colossaux pour ne pas décevoir l'homme qui avait placé sa confiance en lui. Il était bien conscient que sa place, tout le monde rêvait de l'avoir et que le moindre faux pas pouvait lui valoir une balle dans la tête. Malgré tout, Iosef n'était pas un petit chien qui imitait Alexeï dans ses moindres faits et gestes. Il avait son propre caractère et son propre entendement. Il était tout de même rare qu'il contredise son patron. Le fait que la demoiselle soit dehors en disant que personne ne l'avait fait sortir fit pouffer le bulgare. Il savait pertinemment qu'elle mentait. Alexeï devait y voir un début de relation et une trahison en cours. Pourtant, Iosef n'avait pas le souvenir que son grand patron soit le dernier des cons et empêche ses hommes à être heureux. L'image de la jolie Freya lui traversa l'esprit et Iosef inspira profondément, chassant la demoiselle de ses pensées.
Son regard froid se posa sur la demoiselle. Un éclat malsain y brillait alors que Alexeï semblait approuver le châtiment proposé par le bulgare. S'il n'avait pas dû se contenir, Iosef aurait sûrement sautillé sur place comme un gamin à l'approche de Noël. Il leva les yeux vers Alexeï et ses lèvres s'étirèrent en un sourire malsain. Le géant blond se pencha pour ramasser la demoiselle qui se débattait, la tirant par les cheveux sans retenu. Il sentit les racines se détacher sous ses doigts puissants mais ça ne lui fit pas le moindre effet. Lorsque Alexeï le rappela à son attention, Iosef sorti un couteau papillon de sa poche. Le manche argenté refléta la lumière du couloir.
« Je suis prêt à la donner en spectacle. » Il posa son regard sur la demoiselle, ouvrant son couteau d'un geste vif. « Il paraît que le rouge se marie très bien avec l'argent... »
Un sourire sanguinaire se dessina sur le visage du jeune homme alors qu'il traîna la demoiselle sur le sol. Il ne prit même pas la peine de la faire se lever dans les escaliers lorsqu'ils entrèrent dans la grande salle, la laissant traîner sur les marches sans ménagement. Il se fichait pas mal de la maltraiter, de la blesser ou autre chose. Elle méritait totalement ce qu'il lui arrivait. D'instinct, il chercha du regard un homme qui pourrait éprouver de l'horreur devant la scène qui allait se jouer sous les regards médusés des filles. Un homme qui aurait envie de la sauver. Il ne lâchait pas la fille dont le visage était larmoyant et pathétique. Iosef se tenait près de Alexeï, le visage dur et fermé, attendant qu'il annonce le spectacle à tout le monde, impatient de taillader les doigts de la demoiselle.
Alexeï Fedorov
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Do it, but do it well !Beaucoup affirmaient qu’Alexeï était le mal incarné ce qui n’était pas complètement faux. Un cœur de pierre ? Oui, il en avait un. De plus, mise à part la colère, il ne semblait ressentir aucune autre émotion. Pourtant, il savait apprécier un bon travail et il savait récompenser ses hommes lorsqu’ils le méritaient. Il pouvait également comprendre que des sentiments pouvaient se développer pour une femme. Alex n’avait aucun problème avec ça. Ce qu’il ne supportait pas c’était la trahison et si l’un de ses hommes avait bien fait sortir cette fille, il y avait trahison. Ça, c’était impardonnable. Le chef aurait préféré qu’on vienne le voir pour lui en parler et ils auraient facilement pu trouver un arrangement. Malheureusement, il allait devoir régler ce problème autrement. La fille, il s’en fichait. C’était le traitre qu’il voulait. C’était l’une des raisons qui l’avait poussé à accepter le châtiment de son bras gauche. Il désirait le récompenser pour son excellent travail des dernières semaines, mais il voulait également voir quel homme de la salle allait trop réagir aux cris de la jeune femme.
Sans qu'il aime blesser ou tuer les gens, Iosef y prenait un certain plaisir malgré tout. Sûrement parce que ça lui donnait la sensation d'être supérieur. Et qu'inconsciemment, il en avait besoin. Iosef avait fini à la rue, drogué, en manque. Alexeï avait été bon et généreux pour lui, l'intégrant à la Bratva sans trop d'hésitation. Pourtant, le jeune homme avait été impertinent et un peu con sur les bords, faisant des conneries par ci par là dans sa plus tendre jeunesse. Aujourd'hui, il était plus calme et posé mais il continuait de faire des faux pas par moment. Pourtant, Alexeï lui avait confié la plus grande des missions que d'être son bras gauche. Le bulgare ne se sentait plus de le décevoir ou de faire des âneries. Sans compter qu'il tentait tant bien que mal de satisfaire les caprices de la plus belle des filles de la Bratva. Sa douce -non je déconne- Freya qui lui donnait le tournis avec son caractère de cochon et de princesse boudeuse. Aujourd'hui, Iosef était un homme indépendant qui savait où était sa place.
Une fois dans la salle, il garda les cheveux de la jeune fille dans sa poigne fermement fermée. Alexeï l'avait finalement rejoint et s'était placé au centre. Les filles et les hommes étaient rassemblés, curieux de savoir ce que leur voulait le patron. Certaines demoiselles semblaient peinées par l'état pitoyable de la jeune femme que tenait Iosef. Lui, il n'en avait cure. Il observait simplement les gens dans la salle, l'air dur. Alexeï restait clément dans ses propos mais n'importe qui qui le connaissait savait que ça n'augurait rien de bon pour la suite. Le jeune bulgare soupira légèrement avant de poser son regard sur Alexeï qui lui donnait enfin l'ordre d'exécuter la sentence. Sans aucune douceur, il écrasa la jeune femme sur le sol, la maintenant par le genou. Son couteau papillon en main, il lui attrapa une main qu'il écrasa avec force pour la mettre à plat, séparant es doigts. La demoiselle hurlait, terrifiée. De grosses larmes roulaient le long de ses joues. Elle savait parfaitement ce qui l'attendait et que rien ne pourrait arrêter le jeune homme. Elle le savait, elle l'avait déjà vu. Personne ne voudrait être à sa place à ce moment-là. Iosef prenait un peu son temps malgré tout. Il espérait un peu qu'un homme se manifeste même s'il était certain qu'une balle viendra se loger dans son crâne.
Iosef fit glisser la lame du couteau entre les doigts de la demoiselle qui s'agitait en hurlant sous lui, réclamant la clémence d'Alexeï. Le bulgare avait envie de lui coller une énorme claque pour qu'elle se calme. La lame glissa doucement contre sa peau jusqu'à y faire une légère entaille. Une perle de sang glissa le long de l'acier jusqu'à aller tomber sur le sol. Iosef s'apprêtait à trancher ce doigt en guise d'exemple, maintenant fermement la demoiselle.
Alexeï Fedorov
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Avatar : Robert Downey Jr. ♥ Messages : 934 Ici depuis le : 20/08/2018 Points : 2182 Réputation : 35
Do it, but do it well !Le discours d’Alexeï avait été simple et concis. Le message qu’il avait à faire passer n’était pas compliqué. Il était le patron, il faisait les règles et tout le monde se devait d’obéir sinon ils seraient punis et pas nécessairement de la manière la plus gentille du monde. Il voulait que ce moment serve de leçon à tous et à toutes. Il ne fallait pas rigoler avec la mafieux Russe et encore moins avec Alexeï. Le brun n’était pas le genre d’homme qui faisait des menaces en l’air. Tout ce qu’il disait, il était prêt à le faire et il allait jusqu’au bout. Cette jeune voleuse allait finir avec les doigts coupés peu importe ce qui pouvait se passer dans les prochaines minutes. Le mafieux savait qu’un de ses hommes l’avait aidé. De l’amour ? De la pitié ? Ou seulement un homme pas assez fort pour la mafia Rouge ? Aucune idée et dans le contexte actuel, il s’en fichait. Fedorov aurait toujours plus de respect pour quelqu’un qui avait le courage de le confronter qu’une personne qui lui jouait dans le dos et qui pensait pouvoir faire ce qu’il désirait.
La tête du Bulgare se redressa d'un coup. Il n'en revenait pas qu'un membre de la Bratva ait fait une telle chose. Si Iosef avait bien appris quelque chose dans ce monde, c'était que la trahison était la pire faute qu'il puisse exister. Même son cœur froid se sentit mal pour l'homme qui avait osé faire sortir la jeune femme de sa pièce dans le dos du patron. Surtout une fille du patron. Alexeï était encore plus froid que d'habitude et même Iosef détourna le regard. Le chef de la Bratva pouvait se montrer aussi généreux que glacial. Et en cet instant, il n'aurait pas aimé être à la place de l'homme. Malgré tout, il avait eu le courage de se dénoncer, de lui avouer sa faute. Il était certes imprudent de croire que Alexeï ne saurait rien de ses actes mais il fallait avoir de sacrées couilles pour faire sortir une fille du patron en douce parce qu'elle voulait simplement sa dose. Le Bulgare avait appris que la gentillesse ne payait que très rarement dans ce monde régit par la drogue et les armes à feu. L'amour n'avait que peu de place ici.
Le malheureux finit par se retrouver à genoux face à la demoiselle au visage larmoyant. C'était presque une exécution et Iosef s'attendait à voir Alexeï loger une balle dans le crâne de l'homme à tout moment. Ses iris azures finirent par glisser vers son patron qui lui ordonnait de continuer. Iosef finit par regarder l'homme, un collègue et un ami à une époque, pinçant les lèvres dans une moue désolée. Malgré le monde dans lequel il avait grandit et son air froid et détaché, il se sentait un peiné de devoir infliger ça à un ami. Secouant son visage crispé de déception, Iosef trancha l'index de la jeune femme, la faisant hurler de douleur. Il sectionna ensuite le majeur et se redressa légèrement, maintenant toujours la demoiselle avec son genou. Il essuya sa lame sur la robe de la jeune femme puis leva les yeux vers Alexeï.
« Je fais autre chose boss ? »
Iosef Grigorov
- MODO -
Avatar : Chris Hemsworth Messages : 113 Ici depuis le : 26/08/2018 Points : 356 Réputation : 13
La tête du Bulgare se redressa d'un coup. Il n'en revenait pas qu'un membre de la Bratva ait fait une telle chose. Si Iosef avait bien appris quelque chose dans ce monde, c'était que la trahison était la pire faute qu'il puisse exister. Même son cœur froid se sentit mal pour l'homme qui avait osé faire sortir la jeune femme de sa pièce dans le dos du patron. Surtout une fille du patron. Alexeï était encore plus froid que d'habitude et même Iosef détourna le regard. Le chef de la Bratva pouvait se montrer aussi généreux que glacial. Et en cet instant, il n'aurait pas aimé être à la place de l'homme. Malgré tout, il avait eu le courage de se dénoncer, de lui avouer sa faute. Il était certes imprudent de croire que Alexeï ne saurait rien de ses actes mais il fallait avoir de sacrées couilles pour faire sortir une fille du patron en douce parce qu'elle voulait simplement sa dose. Le Bulgare avait appris que la gentillesse ne payait que très rarement dans ce monde régit par la drogue et les armes à feu. L'amour n'avait que peu de place ici.
Le malheureux finit par se retrouver à genoux face à la demoiselle au visage larmoyant. C'était presque une exécution et Iosef s'attendait à voir Alexeï loger une balle dans le crâne de l'homme à tout moment. Ses iris azures finirent par glisser vers son patron qui lui ordonnait de continuer. Iosef finit par regarder l'homme, un collègue et un ami à une époque, pinçant les lèvres dans une moue désolée. Malgré le monde dans lequel il avait grandit et son air froid et détaché, il se sentait un peiné de devoir infliger ça à un ami. Secouant son visage crispé de déception, Iosef trancha l'index de la jeune femme, la faisant hurler de douleur. Il sectionna ensuite le majeur et se redressa légèrement, maintenant toujours la demoiselle avec son genou. Il essuya sa lame sur la robe de la jeune femme puis leva les yeux vers Alexeï.
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Iosef Grigorov- MODO -
Do it, but do it well ! ft. AlexeïLa soirée se déroulait relativement bien. Iosef avait veillé à ce que tout se déroule parfaitement, comme toujours. S'il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas, c'était quand les filles faisaient n'importe quoi. Elles avaient tendance à énerver Alexeï. Et le but de Iosef était justement d'éviter qu'Alexeï soit de travers. Il n'avait pas envie de l'entendre s'énerver que ce soit sur lui ou sur quelqu'un d'autre. Iosef se souviendrait toute sa vie la manière dont il était entré à la Bratva, persuadé qu'il finirait avec une balle dans la tête tant le jeune homme était pataud à l'époque. Sa mère n'avait plus réussi à s'occuper de lui, le système ne se souciait pas d'un gamin laissé dans la rue. Si ça avait été le cas, où serait-il aujourd'hui ? Que ferait-il ? Serait-il l'un de ses hommes d'affaires qui se baladent en costume trois pièces toute la sainte journée avec le téléphone greffé à l'oreille ? Est-ce qu'il aurait une femme ? Des enfants ? Un chien dans une grande maison ? Ou alors il serait peut être mort d'une overdose ou assassiné parce qu'il devrait de l'argent à la mafia.
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