Do you know who I am ? ( Alexeï)

DO YOU KNOW WHO I AM

ALEXEÏ & BAYLIS

Une clope à la bouche, Baylis se promenait dans les rues de Charney admirant les couleurs du ciel au coucher de soleil. Elle passa à côté du casino de la ville qui semblait être plein. Baylis ne voyait pas l’utilité d’occuper ce genre d’endroit, elle était riche, même très riche. A quoi bon perdre son temps à vouloir l’être encore plus sachant qu’elle ne faisait pas grand-chose avec cet argent. Sa passion à elle c’était la photographie, et elle ne faisait pas ça pour les sous, mais seulement pour le plaisir. « Eh, Fedorov te cherche…» La brune continua d’avancer mais s’arrêta quelques secondes plus tard le temps que l’information arrive au cerveau. Fedorov ça lui disait bien quelque chose. Son vrai nom de famille c’était celui-là. Fille d’un chef de mafia, lui avait dit sa mère. Depuis qu’elle a su cette information, elle a voulu en savoir plus mais n’a jamais rien trouvé sur eux. « Le patron te demande ! » répétait-il sur un ton un peu plus fort et agacé, l’autre n’ayant pas entendu la première fois. Connue pour sa curiosité, elle attendit que l’homme entre dans le casino pour le suivre discrètement après avoir écraser sa cigarette. A l’intérieur, le casino était bien rempli. Certains était venu seulement pour jouer leur argent, alors que d’autres préférait draguer. S’il y a bien une chose qu’elle ne comprenait pas c’était que les femmes étaient attirées par les hommes riches : elles étaient prêtes à coucher seulement pour de l’argent. Elle roula des yeux en regardant ces femmes. S’étant laissé distraire par la foule, elle avait perdu cet homme de vue. Elle continua de se faufiler entre les différents jeux tout en le cherchant. Le voilà. Il était là … et l’homme qui lui parler… ça devait être lui : Fedorov. Elle ne le quitta pas du regard, observant chacun de ses faits et gestes, tentant de lire sur ses lèvres, tentant de chercher ce qu’elle avait en communs avec lui. Mais rien. La brune devait trouver un moyen pour l’approcher. D’après sa mère, cette mafia était à la recherche de belles femmes prêtent physiquement à leur faire gagner de l’argent contre leur gré. Si elle voulait l’approcher sans qu’il se doute de quoi que ce soit, c’est ce qu’elle devait faire : se la jouer sexy pour qu’il ait envie de la recruté. Après tout, toutes les femmes ici faisaient pareil. Baylis déboutonna alors trois boutons de sa chemise afin de mettre en valeur sa jolie poitrine et lâcha ses cheveux. Elle piqua le plateau d’une des serveuses qui servait des coupes de champagne et se dirigea vers lui après avoir pris une grande inspiration. « Un petit verre de champagne messieurs ? » demanda-elle, le visage provocateur et la voix sensuelle. Elle esquissa un sourire en coin en regardant le Fedorov. Ses yeux étaient simplement posés sur cet homme. C’était plus fort qu’elle, elle détenait enfin une piste sur les Fedorov et elle ne comptait pas laisser passer ça.

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ALEXEÏ & BAYLIS

Baylis était une femme très curieuse et lorsqu’elle avait appris la nouvelle, elle avait osé menacer sa mère pour qu’elle lui dise tout à propos de son vrai père. Elle avait hésité un long moment jusqu’à ce que la brune la menace de dire la vérité à son père (ou beau-père plutôt). Elle s’en ait voulu par la suite, mais au moins elle avait eue toute la vérité. Madame Armyanski aurait caché sa grossesse à Fedorov parce que cette famille ne désirait que des descendances masculines. La brune n’aurait pas survécu s’il aurait appris sa présence c’était sûr. D’après elle, les Fedorov étaient les pires. Ils s’en prenaient à des femmes, ils l’obligeaient à faire des choses contre leur volonté, tout ça sans aucune compassion. Elle voulait en savoir plus, elle voulait le voir, lui parler. Mais surtout elle voulait qu’il arrête ça. Peut-être que s’il apprenait qu’il avait une sœur, il s’adoucirait. Peut-être qu’il laisserait une chance à ces pauvres femmes. Ou peut-être qu’elle se ferait tuer à son tour ou pire qu’il l’ajoutera à sa collection de femmes. Rien que d’y penser, ça lui foutait la trouille. L’homme la fit sortir de ses pensées en lui demandant si elle avait un problème. C’est sûr que si à ses côtés il avait deux femmes à fortes poitrines, Baylis elle se retrouvait tout en bas de l’échelle et inintéressante. «  Oh non … aucun, désolé… »  dit-elle destabilisé par son regard. Au moment où elle voulut tourner les talons pour s’en aller, la brune se fit bousculer par une femme ce qui, pour conséquence renversa le plateau qu’elle tenait sur lui et l’un de ses hommes à côté. Le champagne vint arroser ces deux hommes. Baylis n’avait pas prévu ça du tout. « Oh mon Dieu, je suis vraiment désolé ! Je vais vous nettoyer ça je … »  Elle fut coupé par un supérieur des serveuses «  Hé vous ! Qui êtes-vous ?! Pourquoi teniez-vous ce plateau ?! »  La, elle n’avait plus du tout le contrôle de la situation et elle commença à paniquer. « Je … »  Les regard rivés sur elle, elle décida de s’en aller et finit par sortir du casino. Elle avait raté l’opportunité d’en savoir plus et elle s’en voulait. Elle n’aura peut-être plus cette chance.

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ALEXEÏ & BAYLIS

La brune avait préféré fuir. Elle s’était retrouvée dans une impasse. Il n’était plus possible pour elle d’aller jusqu’au bout de son plan, d’ailleurs il avait complètement foiré. Elle aurait souhaité en apprendre davantage sur lui. Sur son soi-disant père biologique. Baylis se demandait comment est-ce que sa mère avait pu craquer pour un homme comme lui. Avait-elle été forcée comme il le fait avec  toutes ses prostitués ? Sa mère n’avait pas voulu lui en parler davantage. Tout ça elle n’avait pas besoin de le savoir lui disait-elle. En sortant elle avait refermé les boutons de sa chemise qu’elle avait préalablement ouverts pour sa mission séduction qui avait totalement échoué. A peine s’était-elle éloignée de cinq mètres du casino, qu’elle se fit attraper le bras par le patron en personne. Il lui demanda qui elle était. Quelques-uns de ses hommes l’avaient accompagné. Il ne se déplaçait donc jamais seul. Bay ne le connaissait pas, elle ne savait pas de quoi il était capable. Elle avait seulement eue les échos de sa mère. Jamais elle n’avait fait d’éloges sur lui, elle n’avait pas cité une seule qualité. Était-il capable de lui faire du mal ? A sa propre fille qui a plus de la vingtaine maintenant ? Pouvais-t-il la tuer ? Les questions ne cessèrent d’apparaitre dans l’esprit de la jeune femme. Elle ne savait pas qu’elle personne elle avait en face de elle mais elle décida quand même d’oser lui tenir tête peu importe ce qu’elle risquait. « Pas étonnant que tu ne me reconnaisses pas. Heureusement que ma mère n’a pas été aussi débile que ta femme et qu’elle a réussi à cacher mon existence ... Je suis ta fille pauvre crétin. » Il continuait à lui serrer le bras et d’un geste brusque elle se dégagea de son emprise. « Tu ne t’y attendais pas à ça hein? Oui tu t’es bien fait avoir... j’ai quand même réussi à vivre 28 ans de ma vie et à échapper à ta peine de mort pour possession d’un appareil génital féminin! » Elle s’arrêta un moment et repris sans lui laisser le temps de placer un seul mot. « T’es quand même cinglé ! Comment peux-tu assassiné tes propres enfants ! Comment peut-on être aussi cruel! » Baylis était vraiment choqué de cet homme qui brisaient la vie de femmes sans aucune empathie, sans aucun regret. Comment Baylis pouvait-elle venir d’un homme comme lui, d’avoir des liens de sang avec ce monstre ? Elle qui n’avait pas du tout les mêmes valeurs que lui. Durant son court onologue, elle accompagnait ses paroles de gestes adéquats. Les battements de son cœur et sa respiration s’était accélérée : elle n’était pas rassurée.