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La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

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Alexeï Fedorov
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La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Ven 21 Sep - 2:28

La torture interroge, et la douleur répondAlexeï retira ses lunettes de soleil qu’il posa sur son bureau tandis qu’il continuait d’écouter ce que l’homme devant lui racontait. C’était l’un de ses proxénètes. Il n’était pas à la Bratva depuis longtemps, Il avait environ 25 ans et il se laissait facilement submergé par ses émotions. Selon ce qu’il avait entendu dire, le prénommé Steven aimait énormément la gente féminine et il était prêt à n’importe quoi pour ses filles. Ça n’avait pas plu à Fedorov d’apprendre ça. Normalement, ça devrait être le contraire. C’était l’homme le patron, pas la femme. Alex poussa un profond soupir en l’écoutant déblatérer son histoire de vol par une jolie blonde. L’homme confirma qu’il s’était fait avoir comme un débutant et qu’il allait rembourser Alexeï de la perte causée par cette femme. Le mafieux jeta un coup d’œil au chef de Steven. « Je ne désire pas seulement que tu me rembourses. Je veux savoir qui est cette fille et où elle se trouve. » Steven hocha lentement la tête et se mit à raconter tout ce qu’il savait sur la femme. Il sortit son téléphone portable et lui montra une photo de la jeune femme en question. C’était un selfie de lui et la gamine. Pourquoi il avait pris une photo avec elle cet idiot ? « Tu as flashé sur elle ? » Steven bafouilla quelque chose d’incompréhensible. « Non, non. J’ai compris. Elle t’a séduit, tu as craqué pour elle et elle t’a roulé.. » Le russe se leva de sa chaise et alla poser une main se valant réconfortante sur l’épaule du proxénète. « Ne t’inquiète pas. On va aller régler ça. Maintenant. » Encore une fois, sa voix était douce. C’était le genre de comportement qui rendait Alexeï difficile à suivre. Il pouvait avoir l’air parfaitement calme et tué un homme. Au même titre qu’il pouvait sembler énerver et ne toucher personne. Il était pratiquement impossible de prévoir les réactions d’Alexeï Fedorov. Steven souffla de soulagement et donna les informations qu’il avait pour retrouver la jeune femme.

Le plan était simple. Steven l’avait toujours vu repartir en taxi les fois où il l’avait rencontré. Un des hommes d’Alexeï avait un taxi et il allait récupérer la jeune femme comme si de rien. Quelques coins de rues plus tard, Fedorov allait monter dans le véhicule afin de s’entretenir en tête en tête avec la prénommée « Louise ». Probablement un faux nom qu’elle avait donné. Elle semblait maligne cette petite, mais pas assez pour un Fedorov. Le plan s’exécuta comme prévu et son employé récupéra la jeune blonde en fin de soirée. Alex attendait sagement dans une ruelle où le taxi s’arrêta finalement. La porte se déverrouilla et le mafieux se faufila dans le taxi. La voiture était déjà en marche et les portières s’étaient verrouillées avant que « Louise » n’ait le temps de réagir. Le brun laissa la pression monter quelques instants avant de prendre la parole. Son regard sombre était fixé sur la jeune femme. « Bonsoir Louise. » Il avait craché son faux prénom pour bien lui faire comprendre qu’il savait. « Tu ne dois sûrement pas savoir qui je suis, mais ça ne saurait tarder. Tu t’en aies pris à la mauvaise personne en attaquant ce pauvre Steven. Tu sais de qui je parle au moins ? » Sa voix était dangereusement basse et elle ne laissait rien présager de bon pour la jeune femme. « Avant tout de chose, sache que je déteste répéter mes questions. Je te conseille d’ouvrir tes oreilles et de répondre à chacune d’entre elle. J’attends également de toi la vérité absolue. Je serai peut-être plus clément avec toi. » Il voulait mettre les choses au clair directement. Il n’avait pas de temps à perdre. « Je veux connaître ton véritable prénom. » Première question plutôt simple non ?
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Eva Morgan
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Dim 23 Sep - 3:46

I messed up.

Les hommes peuvent vraiment être idiots parfois. Si faciles à manipuler. Et je n’avais aucun remord pour ce pauvre Steven. Après tout… c’est le jeu non ? Il me pensait sous son contrôle, et c’était en fait tout l’inverse. Car la meilleure technique, pour manipuler un homme, c’est de lui faire croire que l’on est soumis à sa volonté. Ce sentiment de puissance… de domination… l’homme ne peut pas se passer de ça. Ce Steven m’a rapporté gros. A peu près deux milles dollars. Une bonne prise, même si ce n’est pas ma meilleure. Il était bien plus simple à manipuler que tous les autres. Parce qu’il avait à peu près mon âge… les mêmes centres d’intérêts… c’était bien plus facile de lui faire croire qu’il pouvait y avoir quelque chose entre nous. Là où les hommes plus vieux, ne verraient qu’en moi un plan cul, et seraient bien plus durs à duper.

Et même si j’ai une bonne petite réserve de dollars chez moi, je ne m’arrête jamais de bosser. En soi, mon boulot n’est pas vraiment difficile… mais il faut faire attention. On peut tomber sur des tarés… des mecs bizarres… ou se faire coincer. Malheureusement, ça doit arriver un jour.

Dans mon taxi, celui que je prends toujours pour revenir chez moi en un morceau (parce que conduire avec un gramme d’alcool dans le sang, ça n’est jamais vraiment une bonne idée.), je me balade sur mon téléphone, naviguant dans Instagram, puis Snapchat. Jusqu’à ce que la portière arrière s’ouvre, et qu’un homme rentre dans le taxi. J’entends le loquet des portes de la voiture s’activer, et le chauffeur démarre aussitôt. L’homme me dit bonsoir… Enfin… il m’appelle Louise. Je comprends immédiatement dans quel merdier je suis. Ce n’est pas Steven… ça doit être… je ne sais pas… son boss… quelqu’un de sa famille… j’en sais rien.

Immédiatement, l’idée me vient de prendre mon pistolet dans mon sac à main, pour essayer de me sortir de cette situation… mais le chauffeur doit aussi être un de ses complices. Auquel cas… je suis foutue. Je ne dis rien… je le fixe, effrayée, adossée contre la portière. Je baisse les yeux… mes mains tremblotent… je réfléchis… je cherche quoi faire… rien ne me vient à l’esprit. Il me dit que je m’en suis prise à la mauvaise personne. C’est bien une connaissance de Steven…

J’hésite à lui mentir. A lui dire que je ne connais absolument pas ce Steven… mais… Il semble bien informé. Sa voix grave m’intimide. Il a l’air d’un psychopathe… Et ça me fout la chair de poule. Il me précise qu’il n’acceptera aucun mensonge et qu’il veut la vérité. Simplement la vérité.

« Oui… je… je connais Steven. »

Réponse courte et simple. Pas la peine d’inventer un truc débile, genre « c’est un ami » … il sait que je l’ai volé.
« Eva. »

Je réponds au quart de tour… j’hésite de plus en plus à prendre ce foutu pistolet, sans même savoir si je serai capable de m’en servir… je suis morte de peur.

« Je… je suis désolée… je peux tout vous redonner… je peux… »

Je panique. Ça se voit, ça s’entends… et ça me fout encore plus dans la merde. Je ne sais pas gérer ce genre de situations. Je n’avais jamais eu ce genre d’ennuis. Enfermée dans ce foutu taxi, je n’ai aucune échappatoire. A part paraître assez pitoyable pour qu’il ne me fasse rien.

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Alexeï Fedorov
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Lun 1 Oct - 3:57

La torture interroge, et la douleur répondIl n’y avait pas grand-chose qui faisait peur à Alexeï. Au contraire, c’était plutôt lui qui aimait faire peur. Il avait toujours le contrôle de chaque situation et il maîtrisait ce qui se passait. Il était loin d’être un pauvre homme sans défense. Il savait très bien se débrouiller. Certes, il avait toujours des hommes autour de lui pour assurer sa sécurité, car il était difficile d’avoir des yeux partout, mais si une personne venait le confronter dans une voiture comme il était en train de le faire avec la fausse Louise, Alex saurait comment s’en sortir. Ce qui ne semblait pas être le cas de la jeune blonde qui avait tout d’un petit chiot effrayé. C’était mignon. Même si elle essayait de lui cacher ses mains, il pouvait les voir en train de trembloter. Encore une preuve que sa simple présence faisait son effet. C’était également une preuve que la jeune femme savait qu’elle avait fait quelque chose de mal et qu’on venait lui faire regretter ses actions. Immédiatement, Alexeï mit les cartes sur la table. Il n’était pas là pour perdre son temps. Aucun mensonge ne seraient acceptés. La fausse Louise ne savait pas à qui elle avait à faire, valait mieux qu’elle choisisse bien chacun de ses mots. La moindre phrase pouvait faire ressortir le démon chez Alexeï. Bien vite, la blonde se mit à parler et Alexeï se saisit de son visage pour la forcer à le regarder. Il plongea son regard sombre dans le sien. « Nous allons mettre les choses au clair tout de suite, Eva. Je ne veux pas t’entendre prononcer le moindre mot sans autorisation c’est clair ? Je pose une question, tu réponds. C’est tout. Compris ? » Il laissa le silence retomber dans la voiture avant de relâcher le visage de la jeune femme. L’homme se saisit du sac à main qui traînait près de la blondinette et le lança sur le siège avant près du conducteur. « Bien sûr que tu vas tout me redonner. Tu vas même plus que tout me redonner. Il y a les intérêts mon chaton et chez moi, ils sont élevés. Je m’attends à recevoir le double de ce que tu as pris à ce pauvre Steven. » Le brun passa sa langue ses dents avant de s’adosser contre la banquette de la voiture. Alexeï se mit à fixer devant lui. « Tu sais… Je déteste les femmes qui brisent le cœur de mes hommes sans pitié. Il s’était attaché à toi. C’est idiot, on est d’accord. Steven est idiot, mais ce n’était pas une raison. » Sa voix était soudainement plus douce comme s’il en avait réellement quelque chose à faire des sentiments de Steven. En fait, c’était une sorte de torture mentale afin qu’Eva ne sache pas sur quel pied danser avec lui. « Tu sais ce que je fais aux filles qui osent s’en prendre à mes hommes ? » Lentement, trop lentement, il retourna la tête vers elle. « Généralement, je les tue. » cracha-t-il toujours de cette voix menaçante à en donner des frissons. « Sauf que nous n’aurons pas besoin d’en arriver aussi loin, qu’est-ce que tu en penses ? » Dès qu’il lui posait une question, il lui donnait indirectement le droit de parler. « Comment proposes-tu qu’on s’arrange toi et moi ? »
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Eva Morgan
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Mar 16 Oct - 17:32

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I messed up.

Tout ce que j’ai envie de faire, c’est de pleurer. C’est nul comme mécanisme de défense. Mais qu’est-ce que j’ai d’autre ? Rien du tout. Jamais je ne pourrais faire quoi que ce soit contre deux types. Déjà un, ça serait un miracle. Je cherche encore et encore une échappatoire, tout en me répétant dans la tête qu’il n’y en a aucune. Mais je n’arrive pas à y croire. Il me regarde droit dans les yeux… avec un regard de psychopathe… je tremble comme pas possible, presque à en claquer des dents. Il me donne les consignes. Je ne parle pas sans son autorisation, et je réponds à toutes ses questions… Je fais un oui de la tête… puis dès que possible, je baisse le regard. Je ne peux pas le regarder dans les yeux… il me fait peur. Il me donne la chair de poule… et j’ai l’estomac noué.

Il récupère mon sac à main. Et… donc mon pistolet. Pistolet qui tombe d’ailleurs aux pieds du siège passager. Cela fait un léger bruit… et je prie pour qu’il ne l’ait pas remarqué. Je n’ai officiellement plus rien pour me défendre. Mes ongles ? Mes talons ? Il va me flinguer.

Le rembourser ? C’est une évidence pour lui. Il veut même des intérêts. Le double. Si je ne risquais pas de mourir, j’aurais sûrement refusé ce deal… mais est-ce que ça en est vraiment un ? Il va me tuer, si je n’obéis pas. Ce type doit être un meurtrier… genre un tueur à gage ou je n’en sais rien.

Oui c’est ça. Je n’en sais rien. Parce que tantôt il agit comme un psychopathe… et tantôt il semble… je ne sais pas… triste pour Steven. Je ne sais même pas s’il est vraiment triste ou pas. Est-ce qu’un psychopathe peut être triste ? Est-ce qu’il est vraiment un psychopathe ? Il cherche peut-être juste à m’intimider…

Quand il me pose à nouveau une question… je réponds un balbutiement ressemblant à un « non » … et je ne m’attendais pas du tout à… à la suite. Il va me tuer. C’est sûr. A ce moment-là… on voit quelques larmes me venir… j’essaie de me retenir de pleurer, parce que ça n’aidera en rien… et je finis par me pisser dessus. Je détourne le regard, gênée… je me terre dans un silence pesant… jusqu’à ce qu’il me redonne la parole…

« Je… je… je … s’il vous plaît… je peux vous rembourser le double… Je... je veux pas mourir... je ne savais pas... je ne savais pas que c'était un de vos hommes...» lui dis-je les larmes aux yeux.

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Alexeï Fedorov
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Jeu 18 Oct - 2:53

La torture interroge, et la douleur répondAlexeï aimait dominer et il aimait voir la crainte dans le regard et la gestuelle de ses futures victimes. C’était le cas avec la jeune Eva et Fedrov était satisfait de ce comportement. Il avait tendance à s’énerver plus rapidement avec les femmes de caractère qui osaient lui tenir tête. Le mafieux détestait se faire tenir tête, c’était lui le chef. Sauf que le brun n’aurait jamais cru faire un tel effet à la jeune femme… La crainte semblait avoir pris complètement possession de son être étant donné qu’il vit une tâche humide se former au niveau de son pantalon. Elle venait réellement de s’uriner dessus ? Le Russe fit une légère grimace de dégoût avant de se reculer légèrement vers la portière. Immédiatement après, la blondinette se mit à bafouiller et le mafieux roula des yeux. « Et si tu l’avais su mon chaton, est-ce que ça aurait réellement changé quelque chose ? Je connais les femmes dans ton genre. Voleuse un jour, voleuse toujours. C’est plus fort que toi, n’est-ce pas ? » Sa voix n’était toujours pas dure, au contraire. Elle était remplie de reproches, mais ne laissait pas présager qu’il allait la punir. Alex n’avait pas encore décidé ce qu’il allait faire d’elle. « On va ajouter les frais de nettoyage de la voiture à ta note n’est-ce pas ? » C’était une question rhétorique. C’était lui qui décidait le montant exact qu’elle lui devait et elle n’avait pas son mot à dire. « Patron ? » Le conducteur fit un signe de tête vers le sol devant le siège passager. Le mafieux étira légèrement son cou de manière à voir le petit pistolet par terre. Il tendit la main pour que son homme de main lui donne l’arme. « C’est très bien de penser à se protéger dans cette ville. Personne ne sait sur qui on peut tomber. » Il fit tourner l’arme entre ses mains en l’observant. « Mais j’ai l’impression que tu n’as jamais tiré. Je me demande si tu aurais le courage de le faire. » Il sourit légèrement. Un sourire pratiquement moqueur alors qu’il fit un signe de tête vers son entrejambe taché de son urine. Le mafieux poussa un soupir et jeta un petit coup d’œil dehors voyant qu’ils approchaient rapidement d’un des entrepôts qu’il louait. Il en avait aux quatre coins de la ville. « Je ne vais pas te tuer mon chaton. Respire. » dit-il en retournant la tête vers elle. Il leva une main de manière à caresser sa joue et surtout la forcer à le regarder. Il avait plongé son regard sombre dans le sien. « Je ne vais pas éteindre un si joli visage. » précisa le mafieux. Il descendit sa main de manière à attraper l’une des mains de la petite. Lentement, il touche chacun de ses doigts. « Tu sais ce que je fais aux voleurs ? Je leur casse les doigts. Un par un. » Sa voix s’était immédiatement renforcie et il termina sa phrase en serrant une main contre l’index gauche d’Eva. Brusquement, il le plia du mauvais côté jusqu’à l’entendre craquer sous le cou de la cassure. Il lui attrapa son majeur, mais ne luit dit pas subir le même traitement, il rit légèrement avant de le relâcher. Au même moment, la voiture s’arrêta et Alex sortit le premier. « Faites la sortir et retirer moi ces vêtements mouillés. Ça me dégoûte. » Il grimaça et laissa ses hommes aux « bons » soins de la gamine.
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Eva Morgan
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Jeu 18 Oct - 22:18

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I messed up.

♪ I feel like I'm drowning
I'm drowning
You're holding me down and
Holding me down
You're killing me slow
So slow, oh-no
I feel like I'm drowning
I'm drowning ♪

Le cauchemar ne s’arrêtait pas. Il empirait au fil du temps. J’étais morte de peur. Au point de m’uriner dessus. La sensation sûrement la plus désagréable au monde. Et surtout, la plus humiliante. J’avais les larmes aux yeux… et je n’osais même plus le regarder. Lui… il était imperturbable. Et il marque des points… j’aurai quand même volé Steven, même en sachant que c’était un mafieux. L’appât du gain… et ce foutu appât du gain allait être ma perte. Je n’arrivais même plus à croire que j’allais m’en sortir. L’approche d’Alexeï était digne des plus gros sociopathes que l’on peut voir dans les films d’horreurs. Terrée dans le silence, j’attendais tout simplement que tout ce cauchemar se finisse une bonne fois pour toute…

Mais ce n’était pas fini. Loin de là. Le conducteur du taxi a remarqué mon pistolet. Et il en informe son patron. Des larmes commencent à couler le long de mes joues, sans faire de bruit. Le pistolet en main, il continue encore de m’humilier, n’hésitant pas à se moquer de ma lâcheté. Je lui fais pitié. Ça… je l’ai bien compris. J’ai envie de craquer… de lâcher prise et de péter un câble. Mais… c’est lui qui a le pistolet en main. Pas moi.

« Je ne vais pas te tuer mon chaton. Respire. »

Vraiment ? Je n’y crois même pas. Il va me tuer. J’en suis convaincue. Il me force à le regarder… les larmes coulent à flot le long de mes joues… je n’ose toujours pas faire un seul bruit. Je tremble comme une feuille alors qu’il caresse l’une de mes joues… Il attrape une de mes mains… touche mes doigts… Je fais un non de la tête quand il me demande ce qu’il fait aux voleurs… et subitement… il retourne complètement mon index, allant jusqu’à casser l’os. La douleur est incroyablement intense, me faisant lâcher un cri strident. On voit l’os presque ressortir… et à chaque petit mouvement de ma main, une douleur insoutenable me rappelle à l’ordre. Il attrape mon majeur… mais ne lui réserve pas le même sort.

Je ne peux plus pleurer en silence. J’ai horriblement mal. Je n’arrive plus à penser… je n’arrive plus à bouger… tout n’est que douleur et pleurs. Ma main ne s’arrête pas de trembler sous l’effet du choc. Lui, il rit. Il me torture. Il va me torturer. C’est un monstre. Un véritable monstre. Je le savais. Il va me tuer. Ou me violer ! Je veux juste récupérer mon pistolet pour me coller une balle… je ne peux pas survivre à tout ça… je peux pas…

On me sort de la voiture. On me prend par le bras sans aucune douceur. Je me mords l’intérieur de la lèvre pour ne pas crier de douleur, tellement ce doigt me fait mal. Chaque mouvement de l’os déchire un peu plus ma peau…

Ses hommes m’emmènent dans un entrepôt. Un entrepôt lugubre, ne laissant rien présager de bon. Ils me trimbalent comme un simple morceau de viande. Ils s’arrêtent, m’observent avec le sourire, puis commencent à m’enlever mon jean. Ils le jettent à l’autre bout de la pièce, avant que l’un d’entre eux commentent.

« Quel canon. Vraiment dommage que tu aies fait la conne. »

Je suis littéralement paralysée. Par la peur, par la douleur… je n’arrive à rien dire… et quand j’essaie de formuler une phrase, je bégaie et cela ne donne absolument rien. L’un d’entre eux essaie d’enlever ma culotte, alors je le repousse. Il s’énerve et lâche :

« Refais ça, et je t’assure que tu vas morfler. »

Les autres rigolent. C’est l’humiliation totale. L’enfer. Il finit par m’enlever ma culotte. Je serre les cuisses, met une main devant mon intimité, tentant tant bien que mal de la cacher. Eux, ça les fait marrer. Moi je pleure sans arrêt. L’un d’entre eux passe ses mains sur mes fesses... j’ai envie de le frapper… ce gros pervers dégueulasse. Ils passent ensuite à mon haut. Je marmonne.

« Il… Il… il a dit que les vêtements mouillés… »

Celui qui me déshabille rit grassement.

« Tu te fous de moi ? Ça serait quand même dommage de ne pas profiter de la vue. »

Mon soutien-gorge tombe au sol. Ma main ayant l’index cassé essaie tant bien que mal de couvrir ma poitrine, sans grand succès. Bienvenue en enfer. J’ai mal. J’ai peur. J’ai froid. Je veux juste que ça s’arrête. Que tout s’arrête. Peu importe comment ça s’arrête. Mais j’en peux plus. L’un d’entre eux m’attrapent par le bras, m’empêchant définitivement de couvrir ma poitrine. Il me ramène vers son chef, grand sourire. Et moi je bégaie… essayant tant bien que mal... de m'accrocher à la vie.

« Vous… vous… vous ne pouvez pas me faire ça ! »

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Alexeï Fedorov
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Ven 19 Oct - 2:00

La torture interroge, et la douleur répondEva avait de la chance de ne pas être l’une de ses filles, car Alexeï détestait les femmes qui pleuraient. Pourtant la blondinette n’arrivait pas à calmer les larmes sur son visage au même titre qu’elle n’arrivait pas à se calmer et à arrêter de trembler. Sauf que ce n’était pas ça qui allait attendrir le mafieux. Il n’y avait pas grand-chose qui pouvait l’adoucir. Ce n’était pas une surprise, Fedorov n’aimait rien. Sauf peut-être l’horrible cri qui s’échappa de sa bouche lorsqu’il lui cassa le doigt d’un simple coup sec. Elle était un être fragile, il pouvait la casser tellement facilement. Heureusement pour elle, le supplice ne dura pas plus longtemps. La voiture s’arrêta devant l’entrepôt possédé par le Fedorov et le mafieux sortit en premier du véhicule pour laisser leur invitée entre les mains de ses hommes. Le brun donna des instructions simples et se dirigea vers le centre de l’entrepôt où se trouvait une longue table, une chaise et un charriot roulant avec différents outils. L’homme s’approcha du charriot en premier et laissa ses doigts voler près de chacune des armes. Il y avait couteau, scalpel, fouet, cravache, tournevis, marteau, pistolet, pince, serviette, seau etc… Le mafieux ne manquait pas de ressources pour ce qu’il allait suivre même s’il n’avait pas encore décidé de la suite des choses. Finalement, Eva revint complète nue accompagnée de ses hommes. Alex roula légèrement des yeux en observant l’homme qui la tenait. Ça ne le surprenait pas de lui d’avoir cherché à profiter de la vue. Chez eux, les femmes étaient considérées comme des objets. Eva se mit à bafouiller et Alex s’approcha d’elle, son visage se retrouvant très près du sien. « Je ne peux pas ? Au contraire, je peux te faire tout ce que je désire. Tout dans cette ville m’appartient, surtout les jolis corps comme le sien. Alors si je te demande de t’allonger et d’ouvrir tes cuisses, tu t’exécutes sans rien dire. Compris ? » Il pinça les lèvres avant de s’éloigner légèrement. Ce n’était pas son intention, il voulait seulement l’effrayer davantage et lui faire comprendre une fois de plus qu’elle n’avait rien à dire. « Steven. Approche. » ordonna-t-il en pointant l’homme qui se tenait en retrait. Ce dernier jeta un rapide coup d’œil désolé vers Eva, coup d’œil qui n’échappa pas au mafieux. « Elle est toute à toi. » dit-il à l’endroit de son homme de main en désignant la jeune femme nue. Le jeune homme bafouilla quelque chose avant de s’approcher de la jeune femme, de retirer sa veste et de la poser sur ses épaules pour la couvrir. Ensuite, il s’éloigna. Alexeï posa une main se valant rassurante sur l’épaule de Steven. « Tu es un homme bien. » Impossible de savoir s’il était satisfait ou contrarié. « Mais j’ai encore une leçon à te donner Eva… » Il l’attrapa par les cheveux et l’attira vers la table sur laquelle il la força à se pencher exposant son fessier à tous. « Ce n’est pas beau tout ça… » dit-il en faisant passer ses doigts sur le doigt qu’il avait cassé. « On va faire mieux la prochaine fois, n’est-ce pas ? » L’homme tendit une main et immédiatement l’un de ses hommes lui tendit le marteau. Un sourire satisfait étira les lèvres du brun. Il leva tête vers Steven qui se trouvait à quelques mètres de la jeune femme. La nervosité était présente dans son regard. « Quelque chose à dire à Steven mon chaton ? » D’une main, il tenait le marteau alors que son autre main tenait la chevelure d’Eva afin de la forcer à avoir la tête levée dans la direction de Steven. « Tout ce que tu veux. Défoule-toi, c’est le moment. Tout est de sa faute après tout… » Un jeu ? Oui, c’était clairement un jeu pour le Russe qui jouait avec la jeune Eva qui n’avait aucune idée de ce qui l’attendait.
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Eva Morgan
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Sam 27 Oct - 21:06

I messed up.

C’est un véritable enfer. Et je veux simplement que ça s’arrête. Je ne crois plus en ma survie. Je pense que je vais mourir. Tout ce que je veux maintenant, c’est mourir vite. Je suis nue au milieu de ces animaux. Et rien, rien ne peut me sauver. Le monstre me dit que je lui appartiens. Et que je dois faire ce qu’il me dit de faire. Y compris… Je ne peux pas faire ça… J’hoche la tête après quelques secondes de battement… le temps de me faire à l’idée qu’il allait très probablement me violer.

Et puis, il appelle Steven. Steven qui… qui en profite pour se rincer l’œil. Alors que je suis rouge comme une écrevisse, et surtout, je pleure sans relâche. Je tremble comme une feuille, j’ai froid… et j’ai un mal de ventre affreux. Ma tête aussi, me fait affreusement mal. Steven vient vers moi, et je fais un pas en arrière, toujours un bras cachant ma poitrine, et l’autre mon intimité.

Contre toute attente, il vient déposer sa veste sur mes épaules. Sans réfléchir, je me sers de la veste pour me couvrir totalement. Je pense avoir le droit à un temps mort. Mais son patron m’attrape par les cheveux, me faisant au passage crier de douleur et me tire jusqu’à une table. Il me fait me pencher, et j’entends certains pervers faire des remarques. Et si je pensais que c’était affreusement humiliant, il fait encore pire. Il passe ses doigts sur le doigt qu’il m’a cassé, me faisant gémir de douleur.

Mais surtout… il dit qu’il va faire mieux, la prochaine fois… immédiatement, je dis de manière difficilement compréhensible à cause de mes pleurs :

« Je suis désolée Steven ! Je suis désolée ! je n’aurais pas dû. »

Il me tire les cheveux pour me forcer à le regarder… je grogne de douleur :

« S’il te plaît, arrête-le ! Tu ne peux pas le laisser me faire ça ! »

Est-ce qu’il va m’écouter ? Est-ce qu’il peut m’aider ? Est-ce qu’il ne va pas vouloir se venger ? M’exploser les doigts avec le marteau ?

« S’il te plaît…. Je te jure… je te rendrais tout… j’ai fait ça à contre cœur pour payer mon loyer… j’ai aimé notre soirée… »

Je suis prête à tout pour survivre. Même si je dois lui mentir, essayer de le manipuler encore… il m’a donné sa veste… peut-être qu’il m’aime toujours… et peut-être que je peux me servir de lui pour me sortir de là !

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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Mar 30 Oct - 3:10

La torture interroge, et la douleur répondAlexeï semblait être l’un des seuls complètement indifférents au fait que la jeune femme soit nue devant lui. C’était bien ce qui le changeait des autres hommes immatures qui ne savaient se contenir devant une femme à poil. Il était également complètement indifférent au fait qu’elle soit en train de pleurer. Sans lui donner aucune chance d’agir, Alex l’attrapa de manière à l’allonger à demi sur la table donnant ainsi une magnifique vue sur ses fesses dénudées. Le manteau de Steve était trop court afin de tout recouvrir. Fedorov roula doucement des yeux en entendant ses hommes s’exclamer derrière lui, il leur fit signe de se taire. La seule chose qu’il voulait entendre c’était elle. Si elle était encore conscience après que le Russe ait terminé avec elle, il allait laisser ses hommes lui passer dessus, mais pour le moment, il valait mieux qu’ils bouclent leur ceinture. Alexeï n’avait pas fini avec cette voleuse. Marteau en main, il s’apprêtait à l’abattre sur l’un de ses doigts lorsqu’il arrêta le tout afin qu’elle s’adresse directement à Steven. Au début ce dernier était complètement neutre, mais plus elle avançait dans ses supplications et plus son visage se déformait sous le regret et la désolation. Elle était clairement en train de l’amadouer et Steven était encore en train de tomber dans le bateau. « Patron… » souffla-t-il au bout de quelques secondes. Alexeï poussa un profond soupir. « Je crois qu’elle a eu sa leçon.. Elle va nous rembourser. » Le mafieux sentit une vague de colère monter en lui. Cet homme était naïf et surtout faible. « Tu crois qu’elle a eu sa leçon ? » répéta-t-il d’une voix très basse qui ne laissait rien présager de bon et tout le monde dans cette pièce le savait. Même Steven recula d’un pas, mais il approuva d’un signe de la tête. Le Russe fit claquer sa langue contre son palais avant de déposer le marteau sur la table. « Bien. Très bien. On fait quoi ? On la laisse repartir Steven ? » Il avait craché son nom avant de s’éloigner légèrement d’Eva et de la lâcher quelques secondes. « S’il vous plait. » « Non. Ça ne fonctionne pas comme ça. Elle n’a eu aucune leçon, elle se sert de toi ! Elle n’en a que faire de toi et je suis tellement désolé que tu sois aveugle. » Il avait commencé énervé, mais son ton s’était adouci à la fin. L’homme soupira une nouvelle fois et attrapa Eva par un bras afin de la relever et de la pousser sur la chaise sur laquelle il la força à s’asseoir. « Viens-là Steven. » ordonna-t-il à l’homme de main qui hésita mais qui s’approcha finalement afin de se positionner devant la blondinette. Alex lui posa une main sur l’épaule. « Je suis navré mon Steven, mais tu t’es fait avoir. Et tu n’es sûrement pas le seul à qui ça arrive. Elle s’est complètement jouée de toi et elle continue. Tu vas apprendre à connaître ce genre de femmes. Elles ont tout ce qu’elles désirent. Oh oui, elle a apprécié votre soirée pour la simple et unique raison qu’elle t’a dépouillé de quelques milliers. Ce n’est pas toi qu’elle a apprécié. » dit-il en faisant doucement la morale à son homme de main. Sa voix était toujours douce comme s’il cherchait à lui faire réaliser son erreur. Le Russe finit par s’éloigner tandis que Steven resta devant Eva à la fixer. Il était visiblement partagé entre elle et les paroles de son patron. Pendant ce temps, Alexeï avait attrapé le pistolet accroché à sa ceinture. Très rapidement et sans aucune hésitation, il leva l’arme vers la tête de Steven et appuya sur la détente. « Pauvre être faible… » souffla-t-il en rangeant son pistolet. Le corps inerte était tombé sur Eva tandis que son sang et sa cervelle avait explosé sur le sol et sur la jeune femme.
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Eva Morgan
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Re: La torture interroge, et la douleur répond || EVA&ALEXEI

Lun 12 Nov - 23:14

I messed up.

Steven est ma porte de sortie, j’ai besoin de lui. Et je l’utilise sans vergogne. Ce foutu psychopathe me tuerait bien moi, mais un de ses hommes ? Je ne pense pas ! J’ai horriblement froid, ma main me fait mal, ils se moquent tous de moi et font même des remarques… littéralement dégueulasses. Je ne suis qu’un objet pour eux. Je ne compte que pour Steven… Il me défend. Il essaie de convaincre son psychopathe de patron, de me laisser partir…

Et quand il pose le marteau sur la table, je souffle un bon coup, nerveusement. Ma respiration est toujours autant saccadée, et je suis épuisée, à force d’être trainée comme un sac à patate. Ils s’éloignent de moi un instant, pour discuter. Plus personne ne me tient et ça me donne envie de m’enfuir. Mais je sais très bien que je n’ai aucune chance, et que si j’essaie quoi que ce soit, je suis tout simplement morte. Ils sont je ne sais combien, tout autour de moi.

Je reste au milieu du hangar, avec pour seul vêtement le manteau de Steven. J’essaie d’écouter ce qu’ils peuvent bien se dire, en espérant que Steven arrive à convaincre son patron… Ils reviennent vers moi, il m’attrape par le bras et me jette presque sur la chaise… Steven se met devant moi… je ne comprends rien à la scène. Son patron essaie de lui faire ouvrir les yeux… et même si je déteste le reconnaître… il dit la vérité. Et… il m’a fallu du temps pour le réaliser mais… s’il dit ça… c’est que Steven n’a pas réussi à le convaincre. Et je suis foutue. Je le vois dans le regard de Steven. Il a essayé… et son regard triste veut tout dire. Je dis tout bas… la voix cassée par toutes les émotions :

« C’est… c’est gentil d’avoir essayé. »

Une détonation me fait sursauter. Mes oreilles sifflent… je ferme les yeux par réflexe et quelque chose de super lourd me tombe dessus… Quand je rouvre les yeux… je lâche un cri strident… Il… il a… tué Steven… il lui a explosé le crâne. La vue est effroyable… je crois que je vais vomir… j’essaie de pousser le corps… j’y arrive avec difficulté… tout son sang… est sur moi. J’en… j’en ai même sur le visage. Sur ma cuisse… un morceau de chair… je n’arrive plus à respirer… je meurs de chaud… j’essaie de parler mais rien ne sort de ma bouche. Ma vue se brouille… je ne vois plus rien… j’essaie de me lever… et je tombe au sol. Inconsciente.

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