need informations (Alexeï)

La jolie blonde elle est têtue. Son manageur aura beau lui répéter de lâcher l'affaire. Elle persiste à continuer. Mais qui pourrait lui reprocher ? Tout ce qu'elle souhaite c'est des réponses. Des réponses sur ce père qui l'a abandonné du jour au lendemain. Qui lui a laissé un trou dans la poitrine. Mal de coeur irréparable. Marina, elle est partie en vrille après ca. Elle a tout tenté pour essayer de le retrouver. Mais rien, nada. Pas le moindre petit indice. Elle est même devenu célèbre, tournant dans les plus grands films à succès. Créant quelques scandales dans l'espoir infime d'attirer son attention. Mais toujours rien. Elle devrait désespérer mais elle est buté comme un chameau la blonde. Elle a fini par employé les grands moyens -et pas les plus légaux-, elle a d'abord payé quelqu'un pour essayer de le retrouver, mais ca n'a rien donné. Enfin, rien à part un nom. Le nom d'un homme. Cet homme elle a fini par le trouver, sauf que, au lieu de lui dire ce qu'elle s'efforçait à vouloir savoir il lui à lui même donné le nom d'un autre homme. Alexeï Fedorov. Elle a fait ses recherches, et le pire dans tout ca ? Des mafieux et d'après ce qu'elle a entendu dire, il parrait que ce n'est pas n'importe lequel. Elle comprend pas. Qu'est-ce que son père venait faire là-dedans ? Marina elle a pas peur. Elle fonce dans le tas. Si cet homme peut l'aider à retrouver son père elle va saisir sa chance. Peu importe qui ils sont, qui il est. Elle est déterminée la célébrité. Elle n'a jamais eu froid aux yeux ce n'est pas aujourd'hui que ca va commencer, pas quand elle est sur le point de peut-être découvrir où se trouve son père.

Alexeï Fedorov. Ce nom elle le garde en mémoire depuis des semaines. Des semaines qu'elle cherche à savoir comment le contacter, où le trouver. Elle a payé quelques enquêteurs privé pour ca. Mais elle a fini par trouver. Et c'est au Esmerald que la mené ses recherches. Du haut de sa paire de talon, une grande veste à capuche -avec un pistolet dissimulé sous le manteau, juste au cas où, parce que oui la blonde est prudente- et des lunettes noire. Marina ne veut surtout pas se faire repérer dans ce genre d'endroit, les paparazzi accourraient se mettre ca sous la dent, et son image serait complètement entaché. C'est l'une des raisons pour laquelle son manageur ne veut pas qu'elle poursuive ses recherches. Mais que voulez vous, elle n'en fait qu'à sa tête la blonde. Elle entre alors dans le bâtiment -la section vip-. Sauf que l'actrice, elle n'avait pas calculé à quel point ce club pouvait être privée. Elle se fit donc arrêté à l'entrée. Autant dire que son égo en prit un sacré coup. Elle, Marina Caperochipi interdit d'accès ? Elle propose de l'argent -parce qu'elle est riche- mais il ne coopère pas, sous pretexte qu'elle est une femme. Elle est indigné et frustré. Encore plus quand le gros molosse qui sert de chien de garde à l'entrée se permet de l'attraper par le bras dans le but de la jeter dehors. Elle tire alors brusquement son bras et le pointe du doigt -"Bas les pattes gras du bide. Je viens voir Alexeï Fedorov" mais il réagit pas. Marina elle sert les dents à bout de patience. Dieu, qu'il l'énerve, elle tire alors rageusement sur sa capuche et retire ses lunettes de soleil sous les yeux surpris de l'homme -"C'est bon maintenant ? Tu l'appel ?". Elle l'observe avec impatience, attends les bras croisé tandis qu'il passe un coup de téléphone. Puis, sans qu'elle s'y attende il l'empoigne et la tire pour la faire entrer.

Les yeux de Marina s'écarquillent en observant ce qu'il se trouve à l'intèrieur. Un bar de strip-tease ? Elle aurait du s'en douter. Elle ne reste pas indigné très longtemps. Après tout, c'est pas elle qui ira faire la moral à qui que se soit. Elle est mal placé pour ca. Elle grimace juste en voyant l'une des strip-teaseuses s'approcher, mais elle n'a le temps d'en voir d'avantage que le gros molosse la tire plus loin. Elle fini par arriver dans un espèce de bureau où se trouve un homme. Le molosse fini par la lâcher puis disparait sous les yeux assassin de la blonde qui le fusille du regard. Finalement la blonde reporte toute son attention sur l'homme en face d'elle. -"Alexeï Fedorov ?" elle ne sait même pas si elle prononce bien son nom. Elle s'avance d'un pas avant de passer vite fais une main dans ses cheveux pour les remettre correctement et retrouver toute son assurance  -"Décidément, c'est d'un compliqué pour pouvoir parler avec vous. Ils sont toujours aussi accueillant là-dedans ?". elle est plutot sarcastique, faut dire qu'elle a pas vraiment apprécié l'accueil la blonde. Mais bon, si elle est ici c'est pour une affaire importante alors peu importe. Elle ne va pas passer par quatre chemin, une fois les présentations faite elle comptait bien entrer dans le vif du sujet. L'ex-mannequin le jauge rapidement du regard, de haut en bas, une vieille et sale habitude qu'elle avait gardé avec les années à chaque fois qu'elle rencontre un nouveau visage. Histoire d'examiner un peu mieux son interlocuteur et de se faire une petite idée sur sa personne. Si elle peut parfois paraitre hautaine quand elle fait ca, en vérité Marina le fait par pure automatisme.

Elle est enfin en face de lui. L’homme qui a potentiellement les réponses à ses questions. Maintenant qu’elle l’avait trouvé Marina ne voulait pas perdre une minute de plus. Elle voulait savoir. Elle attendait des réponses que seul lui pouvait lui fournir. Autant dire qu’elle n’était pas là pour rigoler. Elle l’observe attentivement tandis que l’un de ses hommes s’approche pour la fouiller. Elle serre les dents, ca ne lui plait pas mais elle ne dit rien. Elle ne veut pas créer des problèmes toute suite, elle ne peut pas risquer de mettre en péril ses chances de retrouver son père. Alors elle se laisse faire, m’enfin, ça ne l’empêche pas de regarder de travers l’homme qui entreprend de la fouiller. Une main mal placée et elle se fera un plaisir de lui écraser le pied avec son talon de dix centimètres. Elle pince ses lèvres en voyant son arme et son sac à main lui être ôter. Bon tant pis. Elle n’est pas là pour se battre après tout. Même si ca lui laisse un gout amer dans la bouche elle ne peut s’empêcher de demander d’un ton légèrement venimeux « C’était vraiment nécessaire ? » elle croise les bras et pose un regard insistant sur lui pour appuyer sa question. Comme un reproche. Elle force un sourire hypocrite quand il s’excuse pour l’accueil. Elle se fait violence pour ne rien répliquer, et accepte ses excuses. Elle doit faire bonne figure.

Le visage de Marina affiche une surprise évidente quand il dit avoir attendu sa visite. Comment savait-il qu’elle allait venir ? Elle avait sans aucun doute sous-estimé le mafieux et son réseau d’information. Elle hausse un sourcil inquisiteur « Vous m’attendiez ? » elle répète la question. Non elle n’est pas sourde, c’est juste une façon de marquer son étonnement et de demander indirectement des explications. Elle se sent un peu bête pour le coup, après tous les efforts qu’elle avait fait pour arriver jusqu’à lui alors que lui il attendait sagement sa venue. « Donc si je comprends bien, pendant que je m’acharnai à vous trouver, vous vous m’attendiez ? Et bien… C’est la meilleure celle-là ! » elle est ironique, parce qu’elle l’a un peu mauvaise. Faut dire qu’elle a toujours été habitué à avoir vite ce qu’elle veut la blonde. Néanmoins, elle prend sur elle et écoute sa bonne conscience. Elle ravale vite son mauvais caractère et décide d’ignorer ce détail se forçant donc à sourire pour paraitre plus agréable qu’elle ne le laisse montrer. Une femme souriante et charmante, sera plus apte à faire parler un homme. C’est bien connu. Et Marina elle est doué pour ca. Puis au fond, peu importe, le principal c’est qu’elle l’ai trouvé. Même si en tant normal Marina aurait pu faire un caprice à cause de ca mais là on était sur le point parler de quelque chose qui lui tenait vraiment à cœur. Le reste paraissait donc très superficielle à ses yeux.

Maintenant elle devait lui poser la question, et justement il y venait. Elle répond alors à sa question d’un sérieux total « Je suis à la recherche de mon père, on m’a dit que vous pourriez peut-être savoir des choses à son sujet. Dont où il se trouve ». Elle observe le verre tendu et l’attrape volontiers « Merci » elle lui offre un petit sourire poli avant de poursuivre son discours. « Il s’appelle José Ramírez-Caperochipi. Mais il n’utilisait que Ramírez pour les affaires pour ne pas le mélanger à sa famille personnelle. II est partie, il y a 12 ans. Je l’ai cherché partout, mais je n’ai jamais rien trouvé » elle boit rapidement une gorgée de son verre après ça. Elle n’a pas pour habitude de parler de chose aussi personnel, surtout avec des inconnus. Mais elle est bien obligée si elle veut qu’il lui donne des informations. « Est-ce que ça vous dit quelque chose ? » elle l’observe attentivement. Elle attend de voir les réponses sortir de sa bouche comme si elle attendait son cadeau de noël. Et elle est tellement pressé, qu’elle tape par pure automatisme ses ongles fraichement manucuré sur son verre. Elle stresse aussi. Parce qu’elle redoute la réponse autant qu’elle l’attend. Elle a peur de savoir la vérité autant qu’elle meurt d’envie de la savoir. Mais elle le sait, tant qu’elle ne sera pas libérée de ce poids, ça la rongera. Son père avait laissé une lettre derrière lui pour dire qu’il était parti avec une autre femme. Mais l’instinct de Marina lui souffle qu’elle ne sait pas tout. Il n’a pas pu l’abandonner comme ca, pas lui. Pourtant, c’est la seule version qu’elle a pour l’instant. Reste à voir si l’autre version est mieux, ou non. Enfin, faudrait-il déjà qu'il accepte de tout lui dire comme ca ce qui n'est pas forcèment gagné.

Le problème avec Marina c'est qu'elle agit toujours sans forcèment réfléchir aux conséquences. Elle fonce dans le tas persuadé que tout se passera comme elle l'avait imaginé. En même temps jusqu'ici elle avait réussi à obtenir pratiquement tout ce qu'elle voulait sans véritable encombre. La blonde est impulsive et intrépide, presque même inconsciente par moment. Elle avait certes fait des recherches sur lui mais n'avait pas cherché à approfondir d'avantage. Du moment qu'il connaissait des informations sur son père ca lui suffisait, le reste elle s'en fichait. On l'avait bien mise en garde une ou deux fois lors de son investigation contre le mafieux, mais quand Marina a une idée dans la tête elle ne l'a pas ailleurs. Déterminée et têtue comme une mule elle avait ignoré toute les recommandations. Peut-être aurait-elle du les écouter ? La preuve, elle c'était même pointé avec un pistolet au cas où elle aurait à se défendre. Ce qui dans un sens, est complètement stupide quand on se rend dans le repère d'un mafieux. Mais bon, ce n'est qu'une erreur de parcours, et il ne lui en a pas tenu rigueur, c'est le principal. Après tout elle était là pour discuter, et non pas pour se battre. Faut dire aussi, qu'elle a beaucoup de confiance en elle. Peut-être trop ? Disons que sa notoriété joue beaucoup, Marina se dit que le mafieux n'ira jamais s'en prendre à elle à cause de ca justement. Tuer une célébrité mondialement connu, qui serait assez fou ? En tout cas c'est comme ca qu'elle raisonne, même si ce n'est pas forcèment la vérité. Et c'est pour ca qu'elle n'hésite pas à foncer, au risque de le regretter.

Marina croise les bras sur sa poitrine tout en l'écoutant, et reste stupéfaite de sa réponse. C'est vrais qu'elle avait écrit son nom sur google. En même temps, elle n'est pas experte dans ce domaine elle n'aurait pas pu se douter de ca. Son truc à elle c'est plutot les paires de chaussures et les figures de presses. Donc quand il s'agit de chercher un mafieux, c'est une débutante. -"Oh" répond juste la blonde. Elle ne s'attendait pas à réseau si élargie. La célébrité vient froncer les sourcils ensuite. Il a tué des gens juste parce qu'elle a tapé son nom sur Google ? Elle devrait se sentir coupable. Peut-être que c'est le cas, mais elle ne le montre pas. Elle reste impassible et force un sourire qui sonne hypocrite et ironique -"Mais de rien" elle balaye rapidement son sourire. Ca ne lui fait pas vraiment plaisir, mais elle tache de ne pas y penser. Elle doit rester de marbre face à cet homme. Son coeur gonfle d'espoir et de réjouissance quand il affirme connaitre son père. Et la blonde ne peut réprimer un grand sourire, franc et sincère pour une fois. Bien évidemment, il n'allait pas lui fournir les informations gratuitement. C'était bien trop beau pour être vrais, elle s'en doutait. Elle retorque alors du tac au tac pour lui prouver son engagement -"Dites moi un prix, vous l'aurez" elle avait de l'argent, ce n'était pas ca qui lui manquait. Elle c'était préparé à verser une grosse fortune en venant ici. Pourtant, les derniers paroles du brun la laisse perplexe. Faut dire qu'il ne s'y attendait pas à celle-là. Marina était prête à sortir un gros chèque, c'était ce qu'elle avait prévu depuis le début, et en lui disant qu'il ne cherchait pas forcèment de l'argent il lui coupait l'herbe sous le pied.

Son sourire tombe, et ses sourcils se froncent de nouveau. -"Vous êtes sur ? J'ai beaucoup d'argent, peu importe le prix que vous demanderez je serais en mesure de vous le donner" elle tente quand même. On ne sait jamais. Elle l'observe, en particulier son sourire. Elle réprime un grimace de dégout. Il ne la prenait quand même pas pour l'une de ses prostitué ? Certes il n'avait rien dit de tout ca, mais son sourire parlait pour lui, selon Marina. Elle n'aimait pas la tournure que prenait les choses. Elle reste un moment immobile, à réfléchir. Evidemment qu'elle serait prête à tout. Mais pas question de lui donner ce pouvoir, elle a sa fierté la blonde, et préfère qu'il se plie à ses règles. Elle préfère déjà tester si elle peut convenir un arrangement qui l'arrange elle. Alors, fidèle à elle même, Marina repris vite la situation en main. Du moins, en apparence. Elle pose son verre sur le bar et s'approche de lui d'une démarche conquérante armé d'un faux sourire glacé -"Que se soit bien claire monsieur Fedorov, je suis prête à absolument tout pour retrouver mon père mais il y a certaine limites que je ne préférerai ne pas dépasser. Je suppose que vous avez l'habitude des filles faciles si j'en crois vos danseuses qui se trémousses derrière cette porte, mais je ne suis ce genre de femme. Je suis sur que vous et moi pourrons trouver un compromis qui nous arrange tous les deux. Si ce n'est pas de l'argent, vous avez peut-être besoin d'autre chose que je pourrais vous obtenir ? Ma notoriété m'octroie plusieurs avantages, il suffit de demander" elle donne l'air sur d'elle. Lui fait face. Elle a toujours tout contrôlé, et elle sait généralement tourner les choses à son avantage. Vous allez lui dire, oui certes. Elle a du utiliser ses atouts féminin pour devenir actrice, couchant avec le producteur afin de se faire promouvoir. Elle est donc un peu ce genre de femme dans le fond, sauf que ca il est pas obligé de le savoir. Puis, elle n'espérait pas en venir là aujourd'hui. Elle avait changé. Elle avait d'autre atout dans sa poche maintenant, de l'argent, le pouvoir, son influence. Il n'avait qu'à demandé. Elle ne pouvait pas deviné ce qu'il souhaitait. Mais elle n'était pas non plus stupide, raison pour laquelle elle avait décidé de mettre les choses au clair toute suite. Bien que ses informations, elle les voulait vraiment. A n'importe quel prix. Mais ca, il est pas sensé le savoir. Elle devait rester maitre de la situation. Comme on lui avait toujours appris.

Elle était tombé sur un cas de figure vraiment particulier et complexe. Il ne voulait pas d'argent et ca lui posait problème. Parce que Marina, elle réglait toujours ses affaires ainsi. Par l'argent. Et lui venait de lui dire que c'est justement pour ca qu'il n'en voulait pas ? En gros ce qu'il voulait, c'était la mettre dans une situation compliqué ? Si c'était le cas, c'était réussi. Ca l'embête. Mais elle n'a pas dit son dernier mot, elle abat ses cartes en s'approchant de lui. Elle fait preuve de courage, la tête haute et lui dit de bute en blanc qu'il y a des limites à ne pas dépasser. Chose à laquelle il répond avec moquerie en évoquant ses réseaux sociaux. Ce qui déplait fortement à la blonde qui réplique à son tour dans un sourire méprisant. -"C’est vrais. Si j'entreprenais de le faire c’est plutôt vous qui seriez embêté. Je suis sur que les autorités seraient ravis" elle allonge un sourire provocateur. Elle lui lance un tout petit pique pour essayer de lui montrer qu’elle aussi elle a des cartes en main. Mais elle ne va pas trop tenter le diable non plus. Le but n'est pas de se faire un ennemi bien au contraire. Bien que Marina ai une fâcheuse tendance à provoquer les autres et à les pousser à bout. Ce n'était pas son but ici, elle reprend alors rapidement -"Mais ce n’est pas mon intention en venant ici. Je pensais plutôt à vous décrocher de plus gros clients. Vous seriez surpris de savoir comme le monde du cinéma est corrompu de nos jours". Des acteurs, des réalisateurs, des producteurs... Elle est d'ailleurs persuadé que son ancien producteur qu’elle a fait assassiné aurait sauté sur une occasion comme celle-ci. Puis au fond elle aussi n'était pas un exemple. On a tous quelque chose à cacher.

Marina l'observe terminer son verre sans le quitter des yeux. Maintenir le contact visuel est important pour démontrer sa confiance en sois. Sauf que boum. Le sourire de Marina tombe en une fraction de seconde et son cœur rate un battement quand il annonce qu’elle n’est pas la seule à rechercher son père. -"Quoi? " lache t-elle subitement laissant tomber son masque d’impassibilité. Elle fronce les sourcils d’incompréhension, du retard pour quoi. Elle entend les explications et son rythme cardiaque s’accélère. De multiples scénarios lui traversent l’esprit. Son père est en danger ? Mon dieu. Impossible de rester impassible face à ce discours. Car même si elle est doué pour ça d’habitude quand ça concerne son père ça la touche de pleins coeur. Il a réussi à titiller la corde sensible. Et Marina ressent toujours les choses démultipliées. Son visage se décompose face à cette nouvelle inattendu. Les questions se bousculent dans la tête et elle est sujette à diverse émotions en l'entendant parler. Elle passe tout d'abord de la peur -"Il est en danger ?" pour ensuite arriver à la colère en entendant la fin de sa phrase, écarquillant les yeux -"Vous avez donné des informations sur lui a des gens qui lui veulent du mal !?" elle lui crie dessus sous l’emprise de la colère. L’impulsive en elle lui aurait sauté à la gorge et aurait tenté de l’étrangler sauvagement. Tout est à l’excès avec Marina. Elle serre les poings, la colère la fait bouillir. Elle fulmine en imaginant son père en danger par sa faute. Mais elle essai de se calmer pour garder la tête froide. Elle est peut être intrépide mais pas suicidaire. Elle serait capable de lui sauter dessus certes, mais elle sait très bien que tout ça aurait mal finir, notamment pour elle. Et maintenant qu’elle savait tout ça sur son père l’idée de le retrouver devenait un besoin vital. Si il mourrait avant qu’elle ne puisse savoir toute la vérité de sa bouche elle ne s’en remettrait pas. Alors elle prend une grande inspiration pour se calmer.

Pendant plusieurs secondes elle reste silencieuse, elle pèse le pour et le contre. Elle réfléchis à ces dernières paroles. A quel point cette affaire est importante pour elle ? Il n'y a pas de mot. Depuis l'âge de 14 ans elle recherche le fin mot de cette histoire. Elle recherche son père. Elle est à deux doigts de le retrouver, sauf que maintenant elle apprend que d'autre en ont après lui. Est-ce qu'elle serait prête à mettre sa fierté et son honneur de côté pour lui ? Pour l'homme qui l'a abandonné. C'est malheureux à dire, mais c'est bien possible. Après tout si elle donnait un peu d'elle qu'est-ce que ca ferait ? Ca en vallait le coup si elle pouvait retrouver son père. Ce n'était pas comme si elle ne l'avait jamais fais. Mais d'un autre côté, l'actrice à sa fierté. Et pour elle, c'est vraiment difficile de la mettre de côté. Mais la simple idée de savoir son père en danger de mort la tétanise Alors elle ravale maladroitement sa salive coincé dans sa gorge avant de demander à contrecœur. -"Admettons, que je fasse un compromis... Comment je peux être sûr que ce que vous me dites est vrais ?" c’est vrais, c’est un mafieux après tout. Il pourrait raconter n’importe quoi. Donc si elle doit se résigner à faire quelque chose qu’elle n’a pas envie elle doit être sur qu’il dit la vérité. Qu’elle ne fasse pas ça pour rien. Surtout que la blonde fait difficilement confiance, elle veut des preuves de ce qu'il avance. Ca ne lui plait pas mais c'est comme ca. Elle serait prête à n'importe quoi pour sauver son père, quitte à pactiser avec le diable. Bien évidemment, elle imposera ses règles si ca se fait, il ne faut pas trop pousser non plus. Marina est dans le doute, elle hésite. Faut dire que pour la première fois depuis longtemps elle est dans une situation assez inconfortable.

Marina se pince les lèvres. Elle déteste devoir prendre sur elle. Pourtant c'est ce qu'elle fait actuellement, elle puise la patience en elle. Parce qu'elle est peut-être blonde et intrépide, mais surement pas stupide. Elle savait qu'elle s'exposait en danger en venant ici. Enfin, elle n'avait pas non plus mesuré les risques à ce point. Elle avait été trop confiante, trop sur d'elle comme d'habitude. La semi-espagnol ravale sa mine contrarié, même si elle a beaucoup de mal de la cacher. Cet homme doit avoir un talent pour trouver à contredire tous ce qu'elle dit. Ca l'irrite. Toute les cartes qu'elle pensait avoir en main, il les jette par dessus son épaule comme si ca lui faisait rien. Et ca l'horripile car ca l'affaiblit dans un sens. Mais pas question de perdre la face, elle relève le menton. Elle fait un léger mouvement de sourcil -"Si vous le dites" répond t-elle de façon énigmatique, une mine méprisable. Mais ca ne lui coutait rien de lui faire une sale pub sur les réseaux sociaux. Mais bon, elle va se contenter de se tenir tranquille pour l'instant, elle tient bien trop à la vie. Quand il parle de sa proposition de clientel, Marina s'empresse de renchérir -"Dans ce cas acceptez là, et on en parle plus" si elle pouvait éviter de passer par un compromis qui lui demanderai beaucoup. Autant tout miser dessus, elle avance d'un pas et d'un sourire beaucoup plus charmeur -"Vous ne serez pas déçu je vous assure, j'en connais plus d'un qui vous feraient de très bon client" parler, convaincre, manipuler. C'est ce qu'elle a toujours fait. Là, elle essayait de convaincre l'homme à accepter cette proposition, qui serait beaucoup plus confortable pour elle.

Quand la conversation tourne autour des ennemis de son père et de ce qui voulait lui faire. Une vague de sentiment de haine s'éprend à nouveau d'elle. Alors qu'elle avait déjà les points serré, ses ongles fraichement manucuré s'enfoncent dans la paume de ses mains. Marina a un gros souci de control de la colère, elle serait prête à faire une bêtise à tout moment, et donc tente au mieux qu'elle peut de garder son calme. Elle se fait violence pour ne pas l'étrangler. Après tout c'est vrais, il n'était pas sous sa protection. Mais l'idée qu'il soit en danger la rend folle, et si ce qu'il disait était vrais, il avait donné possibilité à des personnes mal intentionné de le retrouver. Elle en était malade. Alors qu'elle commençait à accepter l'idée de faire un compromis, elle vint lui poser la question de la confiance. Sa réponse fait plisser les yeux de la blonde. Elle y peut rien, elle ne peut s'empêcher d'être méfiante. -"Est-ce que quelqu'un d'autre pourrait savoir exactement où le trouver ?" elle demande au cas où. Même si en soit, elle se doute qu'il répondra dans son interêt, ca lui coute rien. Puis, un potentiel nom serait aussi une information à marchander. Quant à celle qu'il avait,  même si ces informations étaient pas complète, ca lui permettrait quand même d'avancer dans ses recherches. Jusqu'ici elle n'avait rien. Avec ce qu'elle allait peut-être découvrir elle pourrait plus facilement le trouver. La ville, le nom. C'était un début. Est-ce que ca valait le marché qu'elle allait passer ? Elle l'ignore, mais pour retrouver son père elle était prête à tout.  -"Si j'accepte,  je veux aussi les noms de ceux à qui vous avez donné ces informations. Si ils sont à la recherche de mon père pour le tuer, je compte bien les faire tuer avant. Parce que si je fais tout ca, c'est pas pour retrouver un cadavre au bout du chemin" elle le toise de haut en bas d'un air mauvais en crachant venimeusement sa dernière phrase. Puisque si il se faisait tuer, se serait de sa faute selon elle. -"Et j'imposerai mes conditions" ajoute t-elle la tête haute. Hors de question qu'elle se laisse faire. Faut-il encore qu'elle ai un peu de contrôle sur cette affaire. Elle était prête à accepter, mais avant elle voulait le mettre en garde sur une chose. Elle avance donc d'un pas en le pointant du doigt -"Par contre si vous me roulez dans la farine, peu importe qui vous êtes. Je veillerai à ruiner votre réputation toute entière" dit-elle sérieusement en implantant son regard dans le siens pour montrer qu'elle ne rigole pas. C'était certes risquer de tenir de tel propos, mais il fallait au moins qu'elle aussi elle puisse lui mettre un peu de pression -enfin, dans la mesure où c'était possible- pour l'instant il semblait imperturbable et c'était bien ca le problème.