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Je suis malade, complètement malade || CHARLOTTE&THOMAS
Dim 14 Oct - 5:12
Je suis malade, complètement malade
Thomas était assis à même le sol, en tailleur et il fixait devant lui depuis plusieurs minutes déjà. Ses dents claquaient légèrement ensemble et pourtant il ne faisait pas froid. Il commençait à être malade. Même s’il avait développé un bon système immunitaire à force de vivre à l’extérieur, il vivait encore très mal les changements de températures. Pourtant l’automne était doux à Charney, mais le virus du rhume s’était attaqué à lui. Heureusement pour lui, il ne toussait pas trop aujourd’hui. La veille ça avait été horrible. Il avait préféré changer de rue pour ne pas déranger ceux avec qui il cohabitait. Aujourd’hui, il était tout seul dans une ruelle et grelottait de froid. Il faisait clairement de la température et il était encore plus blanc qu’à son habitude. Ses yeux étaient cernés et son regard était absent. Ce qui n’aidait pas sa cause, c’est qu’il n’avait rien mangé de réellement consistant depuis plusieurs jours. La veille, la petite Lucy lui avait ramené une pomme et c’est tout ce que le sans-abri avait avalé depuis trois jours.
Sa tête était bien posée contre le mur et Thomas avait les yeux qui se fermaient. Il se sentait fatigué et complètement à bout de force pourtant, il n’arrivait pas à dormir. Il avait essayé la veille, mais il se sentait trop étrange pour réussir à réellement se détendre. Il savait que ça ne servait à rien de perdre son temps assis là. Il devait se trouver quelque chose de chaud. Il devait trouver le courage de se rendre au petit café du centre qui offrait parfois des breuvages supplémentaires aux sans-abris. Souvent, Thomas y allait et ramenait un ou deux trucs aux gens de sa communauté, pour l’une des rares fois, il allait y aller pour lui. Il devait essayer de prendre un petit peu de mieux pour réussir à aider les quelques personnes avec qui il partageaient les ponts et les ruelles. Un café et un morceau de pain ne seraient pas de refus. Au bout d’une dizaine de minutes, Thomas réussit à trouver la force nécessaire pour quitter le sol froid et se mettre debout. Lentement, beaucoup trop lentement, il prit la direction du café. Thomas s’entendait bien avec l’une des serveuses et il espérait secrètement qu’elle soit présente. Il ne savait pas s’il allait avoir la force de discuter avec elle aujourd’hui, mais il ne serait pas contre l’écouter. Il aimait bien écouter les autres parler. De plus, ça lui permettrait de profiter de la chaleur de la place quelques minutes. Il savait que ça n’allait pas réellement l’aider étant donné que c’était la température qui lui donnait cette impression de froid. Il faisait près de 15 degrés aujourd’hui, ce n’était pas froid.
Finalement, le brun atteint la petite boutique et il s’y engouffra sans aucune hésitation. Si Charlotte n’était pas présente, il allait se faire mettre à la porte dans quelques minutes, il le savait pertinemment, mais il prenait une chance. Thomas avait les bras croisés et il frottait légèrement ses bras à la recherche d’une chaleur qui ne venait pas. Il avait également l’impression que tout était au ralenti dans sa tête. Le sans-abri fixait devant lui en clignant lentement des yeux. Les gens semblaient bouger au ralenti et c’était extrêmement étrange comme sensation. « Je suis désolée, on n’a plus rien aujourd’hui. Sortez maintenant. » Les mots atteignirent son cerveau trop lentement forçant la jeune serveuse à répéter une seconde fois qu’ils avaient donné toutes leurs gratuités du jour. Thomas finit par retrouver légèrement ses esprits et offrit un maigre sourire à la jeune femme. Du regard, il chercha Charlotte, mais elle semblait absente.« Ce n’est rien. Merci. » dit-il avant de tourner les talons. Il allait devoir trouver une autre solution et rapidement. Il se sentait de plus en plus étrange.
Re: Je suis malade, complètement malade || CHARLOTTE&THOMAS
Mer 24 Oct - 18:16
Thomas Standford & Charlotte K. Lynch
Un large soupire s'échappa des lèvres de Charlotte. Ce soir, elle était serveuse. C'était après tout son métier principal, ou du moins le premier qu'elle avait pris en venant ici. Depuis 4 ans maintenant elle était serveuse dans ce cyber-café et si plaisir. Il ne rapportait pas énormément pour les quelques heures qu'elle faisait à présent. Mais ici elle était elle. Au revoir les robes moulantes de soirée, hors de prix, souvent offerts par divers clients, et le maquillage trop forcé. Au revoir les talons haut et l'air dédaigneux, à plus tard la froideur de son teint et cette sensation de n'être qu'un objet aux yeux des autres. Rendre service, même si ce n'était qu'avec un petit café, c'était plus agréable, c'était plus chaleureux que de se pavaner au bras d'un riche homme. Les deux univers avaient leur charme, leur point fort et faible. C'était ainsi. Cha. adorait jouer sur les deux tableaux comme deux masques interchangeables. Ici, elle était la serveuse souriante, qui ne comprenait pas grand-chose à tout ce qui se passait autour des Pcs, des jeux en ligne et des trucs moins complexes ou ciblé que le jeu vidéo. Un peu un comble pour une femme travaillant dans ce genre de lieux depuis si longtemps. Elle savait au moins faire marcher les Pcs, imprimé, scannées... C'était déjà pas mal en soi Selon les habituées, elle était une agréable serveuse, selon son patron, elle était sérieuse et assez rapide quand il le fallait. Les clients l'appréciaient et c'était l’essentiel au fond. Elle faisait bien son travail, simplement. Son soupir n'avait pas été d’agacement ou quoi, non, il était comme une pause dans cette petite course effrénée qui venait d'avoir lieu. Le café avait été pris d'assaut par les travailleurs, qui sortait du bureau ou de leur lieu de travail. C'était souvent ainsi à ses heures... Mais ce soir, le monde avait été particulièrement dense. Disons que le froid naissant de l'automne commençait doucement à se faire sentir. Charlotte avait couru un peu partout entre les tables. Elle n'était pas seule, non loin de là. Il y avait du personnel. Mais il fallait faire vite et bien, comme toujours. Mais il fallait aussi prendre le temps de discuter un peu avec les uns ou les autres, même quelques mots. c'était plus agréable pour les uns et les autres.
Un lourd plateau sur le bras, elle venait de débarrasser plusieurs tablées qui s'étaient vidée presque en même temps. La nuit commençant à tomber, les gens rentrant chez eux, le café se désemplissait petit à petit alors. Apportant son plateau dans l'espace cuisine, elle plaça avec soin chaque tasse, verres et autres petites assiettes à gourmandises dans le lave-vaisselle professionnel et le mit en route. Il ne fallait pas très longtemps pour qu'il tourne et lave. Mais c'était nécessaire de le faire alors, car le stock commençait à diminuer dangereusement. Et si le café voulait pouvoir suivre le rythme effréné, il fallait faire un peu de re-stockage. Une fois le tout propre et sec avec la super machine, Charlotte remplit de nouveau un plateau avec de la vaisselle propre pour la mettre derrière le comptoir cette fois-ci. Mais alors qu'elle entra de nouveau dans la salle principale son plateau sur le bras. Elle croisa la silhouette familière de Thomas. Un SDF à qui elle avait déjà tendu la main plusieurs fois. Celui-ci faisait déjà demi-tour, alors qu'une de ses collègues semblait l'avoir rejeté. La serveuse ne prit pas le temps de ranger la petite montagne de vaisselle propre qu'elle avait ramené. Se contenant de déposer le plateau plein sur le comptoir. Ses pas s'accélérant déjà pour rejoindre l'homme avant qu'il ne quitte le lieu. Trop tard, il venait de fermer le porte. Charlotte n'était pas bien habillée pour le dehors. Mais tant pis, quelques pas au frais ne la tuerait pas.
« Attends, Thomas, je t'en prie ! »
La voix enraillée de l'ex-danseuse s'éleva alors dehors. Ses bras se croisant sur ses épaules, dont l'une était presque nue. Elle attendue de captiver son attention.
« Viens, entre. Je vais t'offrir un café. Nous avons un petit moment de calme. »
Ses cheveux attachés en arrière, légèrement ondulés, quelques mèches tombantes sur ses oreilles. Un clin d'œil a l'homme, amuser.
« Aller vient. Cela me permettra aussi de prendre ma pause. Puis si tu ne viens pas, je reste dehors avec toi. »
Lâchant l'épaule couverte par son haut, elle tendit la main à l'homme. Un rire léger s'échappant de ses lèvres laissées naturel, au contraire de son regard charbonneux.
Un lourd plateau sur le bras, elle venait de débarrasser plusieurs tablées qui s'étaient vidée presque en même temps. La nuit commençant à tomber, les gens rentrant chez eux, le café se désemplissait petit à petit alors. Apportant son plateau dans l'espace cuisine, elle plaça avec soin chaque tasse, verres et autres petites assiettes à gourmandises dans le lave-vaisselle professionnel et le mit en route. Il ne fallait pas très longtemps pour qu'il tourne et lave. Mais c'était nécessaire de le faire alors, car le stock commençait à diminuer dangereusement. Et si le café voulait pouvoir suivre le rythme effréné, il fallait faire un peu de re-stockage. Une fois le tout propre et sec avec la super machine, Charlotte remplit de nouveau un plateau avec de la vaisselle propre pour la mettre derrière le comptoir cette fois-ci. Mais alors qu'elle entra de nouveau dans la salle principale son plateau sur le bras. Elle croisa la silhouette familière de Thomas. Un SDF à qui elle avait déjà tendu la main plusieurs fois. Celui-ci faisait déjà demi-tour, alors qu'une de ses collègues semblait l'avoir rejeté. La serveuse ne prit pas le temps de ranger la petite montagne de vaisselle propre qu'elle avait ramené. Se contenant de déposer le plateau plein sur le comptoir. Ses pas s'accélérant déjà pour rejoindre l'homme avant qu'il ne quitte le lieu. Trop tard, il venait de fermer le porte. Charlotte n'était pas bien habillée pour le dehors. Mais tant pis, quelques pas au frais ne la tuerait pas.
« Attends, Thomas, je t'en prie ! »
La voix enraillée de l'ex-danseuse s'éleva alors dehors. Ses bras se croisant sur ses épaules, dont l'une était presque nue. Elle attendue de captiver son attention.
« Viens, entre. Je vais t'offrir un café. Nous avons un petit moment de calme. »
Ses cheveux attachés en arrière, légèrement ondulés, quelques mèches tombantes sur ses oreilles. Un clin d'œil a l'homme, amuser.
« Aller vient. Cela me permettra aussi de prendre ma pause. Puis si tu ne viens pas, je reste dehors avec toi. »
Lâchant l'épaule couverte par son haut, elle tendit la main à l'homme. Un rire léger s'échappant de ses lèvres laissées naturel, au contraire de son regard charbonneux.
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Re: Je suis malade, complètement malade || CHARLOTTE&THOMAS
Mar 30 Oct - 2:51
Je suis malade, complètement malade
La marche de sa ruelle au petit café avait été beaucoup plus longue que prévue. Thomas avait dû s’arrêter plusieurs fois afin de prendre son souffle. Lorsqu’il ne toussait pas, il avait clairement de la difficulté à avoir un souffle régulier. C’était une sensation qu’il détestait. Il n’était pas souvent malade, mais lorsque ça lui tombait dessus, ça ne la ratait pas. Lorsqu’il était dans l’armée, il pouvait passer des jours au lit à ne plus pouvoir bouger à cause d’une grippe. Là, ça serait sûrement pire étant donné qu’il n’avait pas de quoi se soigner. Aucun sirop, pas d’Advil, pas de bouillote chaude… Il devait laisser ses anticorps faire le travail ce qui n’était pas facile pour eux. Thomas était faible. Parfois, il ne s’en rendait même pas compte. Il avait l’impression de bien aller et il réalisait qu’il avait du mal à se lever, car il n’avait pas mangé depuis deux jours. Il avait encore cette tendance à se croire plus fort qu’il ne l’était réellement en ce moment.
Une fois au café, Thomas se fit pratiquement apostropher par la serveuse présente. Elle désirait qu’il quitte l’endroit et vite. L’ancien militaire comprenait pourquoi. Il pouvait sentir les regards des autres clients sur lui. Ce n’était pas nouveau. Il était habitué depuis le temps à se faire dévisager dès qu’il mettait les pieds quelque part. Certaines personnes osaient même le dévisager chez lui, dans les ruelles du district deux. Une dame lui avait déjà fait la morale une fois sans rien connaître de son histoire. Le SDF s’était contenté de l’écouter en hochant la tête alors qu’il avait seulement envie de l’insulter. Certes, il était responsable de son état, mais il était déjà au courant. Il n’avait besoin de personne pour lui faire la morale. Il avait déconné plusieurs fois dans sa vie et ça avait mené à sa perte. Il le savait et aujourd’hui, il était trop tard.
Le brun ne s’était pas fait prier. Il n’aimait pas gêner les gens, rapidement, il avait quitté l’établissement étant déjà en train de réfléchir à une seconde solution lorsqu’une voix s’éleva derrière lui. Le SDF se retourna doucement et ne put s’empêcher un léger sourire en voyant Charlotte. Il avait l’impression qu’un énorme poids glissait de ses épaules. Thomas n’aimait pas demander de l’aide, mais il savait quand il devait le faire.« T’es complètement folle, ne reste pas dehors. Tu vas attraper la mort. » dit-il en avançant rapidement vers elle. En temps normal, il lui aurait bien prêté son vieux manteau troué pour qu’elle se réchauffe, mais ce dernier n’était pas le meilleur des états et surtout l’odeur laissait à désirer. Le SDF se dirigea alors vers le café et lui ouvrit la porte.« Je te suis. » Il lui sourit et la suivit à l’intérieur.« Merci beaucoup Charlotte. Tu sais que ça me touche beaucoup. » commença-t-il par dire avant d’être pris d’une violente toux. Il toussa dans son coude un instant avant de reporter son attention sur la brunette.« Vive les changements de saison ?! » dit-il sur le ton de la rigolade, laissant sous-entendre que son état n’était pas si grave.
Re: Je suis malade, complètement malade || CHARLOTTE&THOMAS
Dim 11 Nov - 14:53
Thomas Standford & Charlotte K. Lynch
Charlotte venait de rattraper l'homme qui n'avait pas bien eu de chance dans sa vie. Il vivait dehors et devait supporter cela. Elle savait que c'était rarement pour ne pas dire jamais par choix qu'on vivait dans de telles conditions. Elle ne se permettrait jamais de juger et dès qu'elle pouvait elle donner toujours quelques pièces aux quelques pauvres âmes qu'elles croisaient. Car si on ne lui avait pas tendu la main à son arrivée ici, si elle n'avait pas aussi toqué à toutes les portes pour trouver un travail et un peu d'aide. Alors elle aurait sûrement vécu elle aussi un temps à la rue. Heureusement, avec son fils sous le bras, les portes étaient plus faciles à ouvrir. Mais elle ne doutait pas qu'un homme seul ne doive pas souvent se faire aider. Alors oui, elle tendait sa main à ceux dans le besoin. Car on ne sait jamais, un jour la situation peu s'inverser. Peut-être qu'un jour, c'est Thomas, ou un autre qui lui tendra les bras. L'humanité est assez moche comme cela. Un peu de bon cœur et de solidarité ne fait jamais de mal à personne.
Le froid avait fouetté sa peau peu couverte à peine, avait-elle ouvert la porte du café. Mais elle s'en fichait à cet instant. Interpellant l'homme qui s'était retourné avec douceur. Croisant son sourire soulager, elle fut compatissante. Il s'inquiéta pour elle et pressa le pas pour la rejoindre. Il prit même les devant et ouvrit la porte du café qu'elle venait de quitter. Elle le remercia rapidement en entrant de nouveau. Quelques regards se détournaient sur eux. Mais Charlotte savait les faire se détourner de nouveau. Droite et fière, elle encra son regard bleu puissant dans quelques regards accusateurs dont ceux de la serveuse qui avait chassé l'homme. Celle-ci d'ailleurs s'apprêtait à venir à la rencontre de la brune, mais fit mine de finalement s'intéresser à une table. Oui, Charlotte savait attirer les regards, mais elle savait les défier aussi.
« Je t'en prie, tu sais que... »
La toux de l'homme stoppa la femme dans ses propos. Se retournant vers l'homme, le regardant avec compassion, jamais de pitié. Elle aurait tellement voulu l'aider.
« Tu vas bien ? »
Demanda alors Cha', s'inquiétant pour l'homme. Charlotte amena l'homme vers une table un peu éloignée du monde, dans un petit coin du café. L'invitant à prendre place à la table, elle resta debout un instant.
« Tu es toujours le bienvenu ici. Mais la prochaine fois demande-moi directement. Surtout, si tu ne me vois pas. Je faisais un peu de vaisselle en cuisine. Je te sers quoi . Un café, chocolat chaud, thé ? Avec un gâteau ? C'est la maison qui offre. »
Évidemment, elle n'allait pas le faire payer. Il en était hors de question. Elle-même avait le droit à une boisson offerte par le café dans la maison. Si elle avait déjà bu son chocolat plutôt. Elle s'en fichait de prendre celui-ci à ses frais, ainsi que le biscuit. Attendant qu'il se décide, elle fit rapidement un aller-retour alors jusqu'à la table pour le servir. Elle se prit elle-même un thé blanc au citron et gingembre, l'un de ses favoris. Prenant place sur le siège face à l'homme. Elle se rendit compte de l'odeur, pas nauséabonde, mais un peu dérangeante de l'homme.
« Tu veux passer à la maison après pour une douche et une lessive. Je t'ai dit que tu pouvais venir quand tu voulais. Tu n'as jamais osé, je sais. Mais l'offre tiens toujours. »
Ses longs doigts fins contre la tasse chaude, elle regarda l'homme avec un peu de sévérité, comme une mère gronderait son enfant. Il était assez mal en point. Le nez rougi par la maladie, le teint blême. Elle soupira de le voir dans un tel état.
« Tu as été voir un médecin . Tu as au moins quelques médicaments ? Sinon je dois avoir au moins des pastilles pour la gorge dans mon sac. Si tu en veux... Je peux te dépanner un peu. »
Le froid avait fouetté sa peau peu couverte à peine, avait-elle ouvert la porte du café. Mais elle s'en fichait à cet instant. Interpellant l'homme qui s'était retourné avec douceur. Croisant son sourire soulager, elle fut compatissante. Il s'inquiéta pour elle et pressa le pas pour la rejoindre. Il prit même les devant et ouvrit la porte du café qu'elle venait de quitter. Elle le remercia rapidement en entrant de nouveau. Quelques regards se détournaient sur eux. Mais Charlotte savait les faire se détourner de nouveau. Droite et fière, elle encra son regard bleu puissant dans quelques regards accusateurs dont ceux de la serveuse qui avait chassé l'homme. Celle-ci d'ailleurs s'apprêtait à venir à la rencontre de la brune, mais fit mine de finalement s'intéresser à une table. Oui, Charlotte savait attirer les regards, mais elle savait les défier aussi.
« Je t'en prie, tu sais que... »
La toux de l'homme stoppa la femme dans ses propos. Se retournant vers l'homme, le regardant avec compassion, jamais de pitié. Elle aurait tellement voulu l'aider.
« Tu vas bien ? »
Demanda alors Cha', s'inquiétant pour l'homme. Charlotte amena l'homme vers une table un peu éloignée du monde, dans un petit coin du café. L'invitant à prendre place à la table, elle resta debout un instant.
« Tu es toujours le bienvenu ici. Mais la prochaine fois demande-moi directement. Surtout, si tu ne me vois pas. Je faisais un peu de vaisselle en cuisine. Je te sers quoi . Un café, chocolat chaud, thé ? Avec un gâteau ? C'est la maison qui offre. »
Évidemment, elle n'allait pas le faire payer. Il en était hors de question. Elle-même avait le droit à une boisson offerte par le café dans la maison. Si elle avait déjà bu son chocolat plutôt. Elle s'en fichait de prendre celui-ci à ses frais, ainsi que le biscuit. Attendant qu'il se décide, elle fit rapidement un aller-retour alors jusqu'à la table pour le servir. Elle se prit elle-même un thé blanc au citron et gingembre, l'un de ses favoris. Prenant place sur le siège face à l'homme. Elle se rendit compte de l'odeur, pas nauséabonde, mais un peu dérangeante de l'homme.
« Tu veux passer à la maison après pour une douche et une lessive. Je t'ai dit que tu pouvais venir quand tu voulais. Tu n'as jamais osé, je sais. Mais l'offre tiens toujours. »
Ses longs doigts fins contre la tasse chaude, elle regarda l'homme avec un peu de sévérité, comme une mère gronderait son enfant. Il était assez mal en point. Le nez rougi par la maladie, le teint blême. Elle soupira de le voir dans un tel état.
« Tu as été voir un médecin . Tu as au moins quelques médicaments ? Sinon je dois avoir au moins des pastilles pour la gorge dans mon sac. Si tu en veux... Je peux te dépanner un peu. »
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