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Première arrivée, première servie ! - Ft. Tamila
Mar 11 Sep - 18:11
Une vie banale. Un temps calme et ensoleillé, et la routine passait dans les rues de Charney. Chacun a sa propre vision de la routine. Pour certains, il s'agit de se lever le matin, se laver, prendre son petit déjeuner, partir travailler, rentrer le soir, manger, se laver à nouveau, se coucher. Moi ma routine à moi c'était le vol, principalement. Souvent en chasse, je scrutais toujours les alentours à la recherche d'une cible vulnérable. Et à Charney, les gens étaient bien peu vigilants, particulièrement dans le district 1, le plus cher de la ville, qui abritait également les portefeuilles les plus garnis. Ce district était clairement le plus intéressant, les gens jetaient l'argent par les fenêtres comme si ça poussait sur les arbres. Alors un portefeuille perdu, ce n'est rien, ça peut être remplacé rapidement.
Il était l'heure de sortir. L'heure d'aller faire des "courses". Comme précisé plus haut, ma routine c'est de voler les gens insouciants, qui ne faisaient pas attention à leurs affaires. Le district 1 était parfait pour cela, il y avait largement de quoi se remplir les poches, et gagner un petit repas par la suite. Une fois ma veste enfilée, mes cheveux remis en place, je pris donc le chemin direct vers le district 1.Même si je n'étais pas encore arrivée, sur le chemin je surveillais déjà les passants. Peut-être ma main pourrait-elle se glisser brièvement dans la poche de quelqu'un d'autres, mais à priori pas de possibilités, je dus attendre d'avoir atteint ma destination. Je m'assis alors sur un banc, en observant les alentours, telle une prédatrice recherchant le maillon faible du troupeau. Plusieurs minutes passèrent, et la cible idéale ne venait pas. D'un soupir, je me levais du banc sur lequel je m'étais assise afin de changer d'endroit. C'est comme la pêche: si ça ne mord pas, change de place. Et une fois debout, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour dénicher ma cible: Un homme, visiblement conquis par une femme qui tentait de l'aborder. Elle faisait une diversion parfaite, tranquillement, je m'approchais d'eux puis, passant derrière l'homme, son portefeuille passa rapidement de sa poche à la mienne, alors que je continuais ma route, l'air de rien, espérant que personne ne m'avait remarquée.
Il était l'heure de sortir. L'heure d'aller faire des "courses". Comme précisé plus haut, ma routine c'est de voler les gens insouciants, qui ne faisaient pas attention à leurs affaires. Le district 1 était parfait pour cela, il y avait largement de quoi se remplir les poches, et gagner un petit repas par la suite. Une fois ma veste enfilée, mes cheveux remis en place, je pris donc le chemin direct vers le district 1.Même si je n'étais pas encore arrivée, sur le chemin je surveillais déjà les passants. Peut-être ma main pourrait-elle se glisser brièvement dans la poche de quelqu'un d'autres, mais à priori pas de possibilités, je dus attendre d'avoir atteint ma destination. Je m'assis alors sur un banc, en observant les alentours, telle une prédatrice recherchant le maillon faible du troupeau. Plusieurs minutes passèrent, et la cible idéale ne venait pas. D'un soupir, je me levais du banc sur lequel je m'étais assise afin de changer d'endroit. C'est comme la pêche: si ça ne mord pas, change de place. Et une fois debout, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour dénicher ma cible: Un homme, visiblement conquis par une femme qui tentait de l'aborder. Elle faisait une diversion parfaite, tranquillement, je m'approchais d'eux puis, passant derrière l'homme, son portefeuille passa rapidement de sa poche à la mienne, alors que je continuais ma route, l'air de rien, espérant que personne ne m'avait remarquée.
- InvitéInvité
Re: Première arrivée, première servie ! - Ft. Tamila
Dim 16 Sep - 21:27
Un petit vol entre amies
Lucy Atkins ϟ Tamila Solokov .
District 1. L’homme excité passe ses doigts sur ses hanches dénudées, ils suivent la courbe son postérieur et s’y arriment avec brusquerie. Tamila frisonne. De dégoût, de peur et de colère. Un mélange détonnant de trois sensations négatives qui menace de la mettre à terre, au pied de cet homme. Elle sait que ça lui plairait qu’il en redemanderait, alors, elle ravale sa nausée, elle se redresse et endure. Perdu au milieu de la foule, personne ne semble remarquer leur jeu pervers, leur danse sensuelle, imposé par la perversité du monstre.
Personne ne semble remarquer sa moue dégoûtée ni son nez retroussé alors que ce porc pose ses mains tachées de sang sur elle, comme si elle n’est qu’un bout de viande, une marchandise a essayer. Il la caresse, perdu dans son plaisir, sans se soucier de ses muscles figés, si crispés qu’ils lui font un mal de chien. Encore une minute. Rien qu’une minute. Un simple instant de disgrâce, avant d’atteindre son but, et enfoncer ses phalanges dans le porte-monnaie bien rempli du trafiquant.
Une fois l’argent dans sa poche, elle s’écarterait, elle l’oublierait, lui et les phrases perverses qui lui chuchotent à l’oreille. Mais avant, il faut qu’elle résiste, qu’elle parvienne à l’approcher sans attirer les soupçons de ses gardes du corps. Ces idiots à la mine patibulaire qui lorgnent leur patron se faire plaisir, au milieu d’un bar pollué par la noirceur de charnel.
Pourtant, quand après une énième minute perdue dans son enfer personnel, à sentir les doigts de cet homme caresser ses fesses, elle parvient enfin à plonger ses doigts dans sa poche sans se faire plaquer au sol pour l’un des gorilles, il n’y a rien. Le néant.
Juste le vide alors que quelques secondes plus tôt, un portefeuille plein à en faire éclater les coutures la narguait. Ses yeux s’écarquillent de fureur. Bernée, elle s’est fait berner comme une bleue. Le regard sombre, la colère prenant le pas sur le dégoût, la gosse scanne la foule, jusqu’à trouver le responsable. Et enfin, elle trouve la coupable. Une petite blonde, mignonne qui fuit, un sourire satisfait aux lèvres.
D’un bon malhabile, Tamila s’éloigne du porc. Elle a besoin de cet argent, bon sang. Elle en a en besoin pour rembourser les dettes, et reprendre sa vie en main. Sans se soucier de la mine énervée de son ancienne cible, la gosse suit la trace de la voleuse, bien décidée à récupérer son bien. Sa main crochète son bras, et elle la force à se retourner.
« Rends-moi ça avant que je hurle pour prévenir ses chiens de garde que tu viens de le voler. »
Personne ne semble remarquer sa moue dégoûtée ni son nez retroussé alors que ce porc pose ses mains tachées de sang sur elle, comme si elle n’est qu’un bout de viande, une marchandise a essayer. Il la caresse, perdu dans son plaisir, sans se soucier de ses muscles figés, si crispés qu’ils lui font un mal de chien. Encore une minute. Rien qu’une minute. Un simple instant de disgrâce, avant d’atteindre son but, et enfoncer ses phalanges dans le porte-monnaie bien rempli du trafiquant.
Une fois l’argent dans sa poche, elle s’écarterait, elle l’oublierait, lui et les phrases perverses qui lui chuchotent à l’oreille. Mais avant, il faut qu’elle résiste, qu’elle parvienne à l’approcher sans attirer les soupçons de ses gardes du corps. Ces idiots à la mine patibulaire qui lorgnent leur patron se faire plaisir, au milieu d’un bar pollué par la noirceur de charnel.
Pourtant, quand après une énième minute perdue dans son enfer personnel, à sentir les doigts de cet homme caresser ses fesses, elle parvient enfin à plonger ses doigts dans sa poche sans se faire plaquer au sol pour l’un des gorilles, il n’y a rien. Le néant.
Juste le vide alors que quelques secondes plus tôt, un portefeuille plein à en faire éclater les coutures la narguait. Ses yeux s’écarquillent de fureur. Bernée, elle s’est fait berner comme une bleue. Le regard sombre, la colère prenant le pas sur le dégoût, la gosse scanne la foule, jusqu’à trouver le responsable. Et enfin, elle trouve la coupable. Une petite blonde, mignonne qui fuit, un sourire satisfait aux lèvres.
D’un bon malhabile, Tamila s’éloigne du porc. Elle a besoin de cet argent, bon sang. Elle en a en besoin pour rembourser les dettes, et reprendre sa vie en main. Sans se soucier de la mine énervée de son ancienne cible, la gosse suit la trace de la voleuse, bien décidée à récupérer son bien. Sa main crochète son bras, et elle la force à se retourner.
« Rends-moi ça avant que je hurle pour prévenir ses chiens de garde que tu viens de le voler. »
- Spoiler:
- Dit moi si ça te va ou pas, et désolé encore pour le retard !
- InvitéInvité
Re: Première arrivée, première servie ! - Ft. Tamila
Lun 17 Sep - 8:38
Cette jeune fille n'avait pas semblé à l'aise vis-à-vis de son interlocuteur qui ne souffrait visiblement d'aucune gêne, il avait même l'air de s'en foutre complètement qu'on puisse l'observer. Un tel traitement était tout simplement dégoûtant, je détestais ce genre de personnes qui prenaient les femmes pour des objets au bas mot. Je serais bien intervenue, mais j'avais préféré dépouiller cet enfoiré, profitant de la diversion occasionnée par la pauvre jeune femme qui avait pourtant visiblement entamé les... hostilités, dirons nous. C'était pour ça, entre autres, que je ne perdais pas mon temps à séduire mes victimes: chances de succès non établies, et enfer assuré. De toute façon, jamais je ne séduirais un homme, mon attirance allait vers les femmes, et je l'assumais pleinement. Mais ce coup ci, je n'aurais rien pu faire, à part me faire tuer, ou me retrouver dans la même situation que celle que j'aurais voulu sauver. Ca n'aurait avancé à rien du tout.
Les mains dans mes poches, juste après mon méfait, je continuais ma route, sans savoir que le portefeuille que je venais d'empocher était convoité par cette jeune femme. Pourtant, il ne me fallut pas longtemps pour m'en rendre compte, lorsque je sentis mon bras être retenu et que je fus forcée de me retourner. Sa menace ne me fit de toute façon pas peur, pas le moins du monde. Vu comment l'homme se comportait maintenant, il ne me fallut pas trois ans pour démêler le vrai du faux: elle l'avait jeté comme une vieille chaussette.
- Ah oui ? Quelque chose me dit que tu n'as pas envie de retourner le voir, surtout étant donnée son humeur !
Je savais que si elle retournait le voir, il ne serait pas du genre à écouter ses accusations. Je le voyais, au loin, qui pestait, sans doute frustré, et un homme frustré est dangereux, il n'était donc pas dans l'intérêt de mon interlocutrice d'aller balancer. Mon regard surveillait tout de même l'homme.
- Tu sais, je pense que pour notre bien à toutes les deux, il vaudrait mieux ne pas être dans les parages quand il se rendra compte qu'il n'a plus de portefeuille. J'ai certes volé l'argent, mais toi tu passeras pour ma complice !
je gardais un air assuré, j'avais l'avantage, clairement. Si elle était censée, elle prendrait en compte mes arguments. Je gardais mes mains dans mes poches, afin qu'elle ne vienne pas le récupérer de force.
Les mains dans mes poches, juste après mon méfait, je continuais ma route, sans savoir que le portefeuille que je venais d'empocher était convoité par cette jeune femme. Pourtant, il ne me fallut pas longtemps pour m'en rendre compte, lorsque je sentis mon bras être retenu et que je fus forcée de me retourner. Sa menace ne me fit de toute façon pas peur, pas le moins du monde. Vu comment l'homme se comportait maintenant, il ne me fallut pas trois ans pour démêler le vrai du faux: elle l'avait jeté comme une vieille chaussette.
- Ah oui ? Quelque chose me dit que tu n'as pas envie de retourner le voir, surtout étant donnée son humeur !
Je savais que si elle retournait le voir, il ne serait pas du genre à écouter ses accusations. Je le voyais, au loin, qui pestait, sans doute frustré, et un homme frustré est dangereux, il n'était donc pas dans l'intérêt de mon interlocutrice d'aller balancer. Mon regard surveillait tout de même l'homme.
- Tu sais, je pense que pour notre bien à toutes les deux, il vaudrait mieux ne pas être dans les parages quand il se rendra compte qu'il n'a plus de portefeuille. J'ai certes volé l'argent, mais toi tu passeras pour ma complice !
je gardais un air assuré, j'avais l'avantage, clairement. Si elle était censée, elle prendrait en compte mes arguments. Je gardais mes mains dans mes poches, afin qu'elle ne vienne pas le récupérer de force.
- Spoiler:
- ça me va et pas de soucis <3
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